"Il n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu et pourtant il gouverne: cet adversaire, c'est le monde de la finance". Ainsi parlait François Hollande au Bourget, le dimanche 29 janvier 2012 !..
François Hollande a désigné l’ennemi N°1 de la France : la Finance sans visage !
Ce nuisible invisible mais omniprésent est un rapace qui volerait les humbles et se goinfrerait sans répit . Il ne deviendrait perceptible que par ses excès visibles et arrogants !
Je n'ai pas très bien compris cette image éloquente et subliminale jusqu'à une lecture récente , qui m'a éclairé subitement .
La réalité est vécue chaque jour à notre insu. L' Égalité commande que l'argent des riches soit collecté pour être redistribué aux pauvres. Car cet excès de biens est le produit de rapines sournoises aux dépends des honnêtes citoyens ! Qu'importe si la fortune réelle ou relative est le fruit du travail, de risques courageux ou d'intelligence, investis au service de l'innovation et de l'appareil productif générateur de richesses. La redistribution est équitable, qui consiste à « enlever aux uns ce qu'ils ont gagné sans qu'ils aient rien fait de mal, à donner à d'autres des ressources sans qu'ils aient rien fait de bien »*...
Pour ce très sourcilleux travail de justice, un monde anonyme œuvre au sein d’administrations complexes et redondantes. La gestion des ces mannes gigantesques est faite par des individus qui n'ont pas d’état-d'âme car cet argent qui les sert n'est pas le leur . Pour prix de leur travail égalitaire, ils perçoivent des émoluments qui amputent la collecte de sommes importantes , détournées de la redistribution qu'ils organisent. Le solde de cette entreprise est donc négatif . Pire, plus elle ponctionne , plus la rentabilité diminue car le corps régulateur se gonfle à tous niveaux de nouveaux agents aussi zélés qu'anonymes..
Cette oligarchie puissante et invisible n'est pas soumise au vote des citoyens. Elle s'impose aux élus qui ne font que passer au rythme des alternances démocratiques et qui subissent leur dictat, avec une certaine complicité passive...
La Finance sans visage , c'est elle !
* Sic : Philippe Nemo, philosophe et professeur d' économie.
Rétroviseur: Marre , encore!
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