Le Quasi-futur-président-normal n'a pas de chance ! Après l'apothéose des primaires, bien fugace, la lorgnette médiatique se retourne pour le montrer par le petit bout, embué des haleines peu amicales!
Ses concurrents ne le ménagent pas et c'est de bonne guerre démocratique. L'UMP s'est réveillée après avoir laissé , malgré elle , le champ et les chants des fanfaronnades aux ralliés du petit Corrézien. Les canons de la rue de la Boétie tirent des boulets bleus qui abîment le champion des convaincus-futurs-gagnants de 2012...
Mais des flèches inattendues et sournoises fusent soudain du coté gauche, celui qui reste découvert dans la bataille. Déjà envasé dans les marécages où les petits hommes verts , menés par la femme aux lunettes roses, exigent son allégeance totale au dieu Écolo, voici que le trublion Mélenchon, disciple défroqué, s'en prend à lui de la plus rude manière. Celle de la moquerie !
Le candidat avait ramé dur au cours des mois derniers pour imposer l'image légèrement altière, travaillée à la diète et au henné, qui convient à un futur capitaine du Grand Navire Républicain. Or, funeste entreprise, le nouveau révolutionnaire le rabaisse au rang de pédaleur aquatique dans une saillie aussi brutale qu'inattendue !
Venant d'un ancien membre éminent du PS, où il a longtemps côtoyé de près l'impétrant ainsi fustigé, la remarque en forme de synthèse explicite doit être retenue avec une particulière attention ...
La campagne pour 2012 prend des allures de Théâtre de Guignol. Les bâtonnés prennent de l'avance...