Douze candidats pour un poste, la France reste fidèle à la tradition! Certains prétendaient naguère qu'il y avait autant de partis que de jours dans l'année. Voiçi que nous avons autant de prétendants à l'Elysée que de mois calendaires... La démocratie se sent ragaillardie, mais avec beaucoup de confusion. La campagne officielle va confier le micro à des postulants dont la plupart n'ont aucun espoir de conquête. Ils seront pour ce temps de discours à sens unique, les porte-parole de citoyens frustrés et pour certains politiquement frustes!
Avons-nous encore le temps et les moyens de disperser les opinions versatiles dans un premier tour éliminatoire pour accéder enfin au vrai débat de la finale? Je suggère, par exemple, de remplacer ce premier tour par un nouvel exercice des parrainages. Rendre ceux-çi obligatoires et secrets permettrait de "qualifier" les candidats au dessus d'un pourcentage à définir, et donnerait ainsi au débat une plus grande clarté pédagogique.