Les «Printemps arabes » soutenus par les démocraties européennes affichent à ce jour les désordres et effets collatéraux néfastes des « hold up » commis par des groupes ou idéologies prenant leur revanche sur les dictatures délogées. Aux peuples turbulents et divisés, il faut un chef ferme et résolu. La démocratie à l’Occidentale n’est pas la panacée, en dépit des clameurs chaleureuses des Droits-de-l’hommistes ou autres philosophes vertueux.
L’irrésolution des nations devant la guerre civile syrienne en est sans doute la conséquence, après les trois révolutions arabes précédentes.
Le nord de la Méditerranée, affiche dans le même temps des confusions d’une autre nature, mais qui génèrent également un rétrovirus dans l’exercice de la démocratie désormais rudoyée sinon dévoyée.
L’Espagne, la Grèce, l’Italie et la France forment le croissant nord de cette mer désormais turbulente sur ses deux rives. Certes on ne déplore pas de morts de ce côté-ci, mais l’avenir y est largement compromis et l’espérance étouffée.
Malgré des constitutions différentes, les deux voisins latins, derniers-venus sur les bancs des indolents indisciplinés, affichent des lacunes identiques dont le résultat le plus flagrant est la glissade vers la faillite d’État.
En France, l’alternance entre deux partis majoritaires est vécue comme une revanche. Sous Hollande et le PS, nous subissons en même temps que le dogmatisme vengeur, l’amateurisme franchouillard friand de gourmandises dispendieuses. (Pour rester objectif, les gabegies ne sont pas exclusives des gens de gauche, raison de 40 années de déficits publics). L’instauration du quinquennat, aggravée par son corolaire, l’inflation électorale et législative (vite, vite légiférons tant que nous sommes majoritaires !), fait vivre citoyens, entrepreneurs et décideurs dans une incertitude constante et suffocante qui tue la confiance et les initiatives.
En Italie, c’est au contraire la dispersion et la multiplication des partis qui dévoient la démocratie. Les élections actuelles le démontrent qui révèlent à égalité un écornifleur lubrique sur le retour et un centre gauche incertain, alors que Mario Monti encensé par l’Europe sérieuse est relégué en touche, doublé par un Coluche-spaghetti populiste. Conséquence, un gouvernement consensuel est introuvable tandis que la dette dépasse les 2000 MDS€, « performance » qui la place à une courte bourse devant la nôtre…
Les deux républiques ont en commun deux chambres pléthoriques, soient 925 parlementaires pour la France devancée par l’Italie avec 945 membres, par ailleurs les mieux rétribués d’Europe. Ces prolifiques et dispendieuses assemblées manquent d’un gendarme les amenant à raison…d’État !
À défaut d’un homme fort ou d’un recours dont le souvenir est cuisant chez nos cousins latins, il est temps de donner sa vraie place à la démocratie populaire, aussi bien dans les partis que dans l’exercice du gouvernement.
Pour nous épargner un « Automne » méditerranéen !
Exercice de la démocratie: Référendum d'Initiative Populaire RIP
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