Ouf, je suis rassuré! La démocratie française ne souffre d'aucun syndrome de la résignation.
Après l'intervention du Président sur une terrasse opportunément dépouillée de l'Elysée , les commentateurs et chefs de partis ont immédiatement rendu leur verdict concocté d'avance. Les innombrables opposants s'en donnent à critique-que-voilà tandis que la presse suit son fructueux circuit de l'audience.
J'entends les chefs de partis, opposants auto-proclamés et autres secrétaires syndicaux vilipender le non-changement, l'inexorable cap, l'autisme, la quasi désinvolture de Nicolas Sarkozy face à la rancœur populaire.
Je ne comprends pas leur logique? Imaginons que le Président entende les exigeantes requêtes et les impérieux conseils qui fusent à la cantonade et qu'il y réponde . La politique alternative serait mise en œuvre qui priverait donc les très nombreux candidats à la relève de tout espoir de conquête du fauteuil élyséen!
Leur intérêt tactique est au contraire d'encourager une politique qu'il jugent catastrophique pour venir , le moment venu en sauveur de la République et bouter hors jeu le président en exercice au terme de son quinquennat!
Ah, mais j'oublie les autres acteurs du grand manège démocratique. Ceux qui ont élu Nicolas Sarkozy en 2007 et qui , en silence espèrent qu'il prêtera une oreille plus attentive aux vrais réformateurs de la majorité.
Il faudrait craindre sinon que, paradoxalement, cette foule silencieuse aille goûter aux délices de l'opposition….
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