La bataille contre Frêche est à son paroxysme. D'un coté le camp aubryste arborant l'étendard de la Morale , de l'autre l'armée de Georges soutenue par la populace. Les vassaux audois Dupré, Pérez et Rainaud, fidèles à la tradition cathare rejoignent l'hérétique contre la répression de la capitale!
Dans son fief de Béziers, Couderc fourbit lentement ses armes, et laisse pour l'instant le champ de bataille aux roses belligérants , en espérant que l'hécatombe fratricide lui évitera le sac électoral!
Mandroux, légat de Solferino, devrait-elle lui faire allégeance à son corps défendant, si d'aventure l'infortune d'une défaite la rejetait, dès le premier affrontement, sur les rives de l'Orb? A moins que les nouvelles bandes vertes, batailleuses imprévisibles, ne la rallient céans, mais en négociant rudement leurs conditions?
Le 14 mars au soir, nul doute que Le Général Aubry devra consulter les meilleurs augures et sages éléphantesques avant d'envoyer un messager en terre languedocienne, porter ses instructions avant la charge finale…
L'on verra alors si les grands principes l'emporteront sur la cupidité politique et si l'alternative à une coalition contre nature sera finalement un reniement honteux.
Quelle qu'en sera l'issue, la terre de Septimanie en demeurera marquée et pour longtemps turbulente!