Le feuilleton PS a focalisé l'actualité des dernières semaines. Entre "Mafiosa" et "Amour, gloire et beauté", il tenait l'audience télévision à un niveau qui ne devait pourtant rien à la qualité scénique des acteurs. Le casting était un peu ringard, hormis quelques têtes jeunes et bruyantes. Mais le succès venait d'une improvisation permanente, ce rebondissant "happening" rose, dont la chute était imprévisible.
Pendant ce temps-là, le monde continuait d'avancer , mais en désordre! Heureusement, quelques autorités ont émergé ici et là qui ont conjugué ou imposé avec conviction des décisions capitales pour éviter le terrible triangle des Bermudes financier qui tentait d'aspirer le commerce mondial dans l' abîme d'une faillite généralisée.
Plus tard, et même déjà pour ceux qui n'ont aucune responsabilité, on n'évitera pas les commentaires "il-aurait-fallu" ou "y'avait-qu'à!". Dans la toumente, un coup de barre peut être amplifié par un brusque saut de la coque ou une vague déferlante. Mais il vaut mieux la cramponner fermement que de laisser filer l'esquif!
Et je me demande , en la circonstance, ce qu'auraient fait d'autres prétendants à la gouverne? Tirer des bords à gauche puis à droite pour tenter de garder un cap médian approximatif , ou s'en remettre à l'équipage dans un grand élan de démocratie maritime participative pour vaincre l'assaut des vagues?
Je préfère le Capitaine courageux …