Lorsque la nuée de flèches tirées par les archers médiatiques se sera dispersée dans les vents turbulents d'autres actualités, lorsque des flancs-gardes républicains se seront vraiment réveillés pour attaquer les adversaires en terrain découvert, lorsque Dame Justice aura tourné son regard vers de graves délits avérés , les candidats en lice pourront enfin exposer les moyens d'un avenir en forme d'espoir pour la Nation.
Après cinq ans d'un mandat de chef d’État par intérim qui a précipité la France dans les griffes des créditeurs étrangers et offert des millions de chômeurs à pôle emploi ( écriture en minuscules respectée, reflétant l’extrême humilité de ses missionnaires..) François Hollande, à qui il ne reste que les déplacements et les discours populaires, se pose en professeur d'éthique républicaine.
À Rennes il a donné sans vergogne une leçon de morale en prônant « l'exemplarité au sommet de l’État »! Et, grand expert en perspectives de coursives roses, formé par l'expérience , dont il doit regretter (selon les deux sens antinomiques) le vécu, il renchérit :
« L'exemplarité, ça vaut pour tout et si, au sommet de l’État, il n'y a pas cette exemplarité, comment donner confiance, comment appeler à l'effort, comment donner des perspectives à notre pays? »
Certes, le « dinkyboy » des estrades, le tout souriant déclamateur Macron, n'est pas visé par ce testament ultime. Rennes n'est pas loin de la Sarthe, et la voix puissante du Maître devait opportunément parvenir jusque-là...
Oui, un chef d’État doit être exemplaire en force, en autorité, en détermination, en opiniâtreté, en toutes circonstances et surtout face aux aléas.
Pour résumer, il doit être crédible pour ce rôle difficile !
C'est vraiment la question que les électeurs doivent se poser. Qu'on doit poser aux candidats!
Dans les responsabilités régaliennes , les plus importantes et qui n'ont pas, ou très peu, été évoquées jusqu'alors, il y a la Défense et le rôle premier du président que lui confie la constitution de la Vème République (article 15).
Le président de la République est Chef des armées. À ce titre il décide l'engagement des forces , après leur avoir donné les réels moyens pour accomplir leurs missions. Il est celui dont la main ne doit pas trembler si un choix ultime et vital lui est imposé par les circonstances. Franchement, vous voyez Emmanuel appuyer sur le terrible bouton rouge du feu nucléaire ?
Entre « Docteur Folamour » et « Chérie, j'ai rétréci les crosses », il y a un indispensable scénario sur lequel tous les candidats doivent être interpellés !
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