Ainsi donc le Conseil d’État a tranché , mais ce n'est pas fini ! Le feuilleton du maillot pas rikiki va se poursuivre, alimentant débats, contestations, polémiques, provocations durant les pittoresques et inévitablement croissantes ablutions que va connaître la fin de l'été...
La Cour a tranché sur le seul arrêté de Villeneuve-Loubet, ayant fait l'objet d'un recours. Pour les 30 autres communes – pour l'instant- ayant pris des mesures similaires, il conviendra qu'elles soient également contestées pour , à l'évidence, subir le même sort. Car l’ordonnance stipule que « l’arrêté litigieux a ainsi porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle. »
Les pourfendeurs de la provocation burkinienne, tel en particulier le nouveau candidat de la droite vont avoir encore du grain de sable à moudre, tandis que les promoteurs de la liberté vestimentaire, « révulsés » ou indignés par « le climat de haine » - suivez mon regard à gauche- vont se réjouir de cette sage décision qui honore et exalte le vivre-ensemble sous toutes ses coutumes et coutures...
Les associations ayant eu recours au tribunal suprême , encouragées par une décision répondant à leur exigence, vont pouvoir l'interpeller à nouveau, la fleur au monokini et le cœur confiant ! Vont-elles trouver sur leur chemin parsemé de pétales de roses de courageuses forces de réaction opposées au néo patchwork républicain ?
L'avenir proche, qui nous promet encore du bruit, va nous le dire. Ou le clamer !
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