Au fil des jours, le candidat Sarkozy n'en loupe pas une! Face au dilemme présidentiel, d'une hypothèse journalistique utopique où, en finale, Le Pen serait en face de Hollande, l'ex-président opte pour son successeur! Celui à qui tout a réussi grâce au forfait du premier, décontenancé par une anaphore meurtrière en 15 tableaux....
Décidément peu armé , ou par trop réactif, devant les questions insidieuses des journaleux en quête de " scoop" exclusif, il vient de récidiver avec une seconde hypothèse aussi improbable, si Marine se voyait opposée à François, celui de Pau. Et pan, voilà que ce supporter en 2012 de François, l'homonyme, aurait également la faveur du débouté de ce piteux millésime !
Marine Le Pen doit se frotter les mains d'une telle alliance factieuse indirecte, mais affirmée. Car cette posture radicale ne peut que la servir. Voyez pour l'élection américaine, comment les trompettes locales accompagnées par les vents européens ont finalement « trumpisé » le résultat! Plus les leurres lancés sont puissants et nombreux, plus l'ennemi est auréolé d'une lumière séduisante devant le petit peuple ébahi....
Les mêmes journalistes , qui démontrent leur prescience politique, devraient sans attendre lui poser une troisième question , toujours hypothétique, concernant les primaires de la droite : "en cas de finale qui verrait opposer Juppé à Fillon lequel soutiendriez-vous?"
J'imagine que par un effet de logique insidieuse et spontanée ou d'habitude désabusée, et quelles que furent les relations antérieures avec son « collaborateur », il favoriserait derechef un François. Jamais deux sans trois...
Mais pour les prochains électeurs qui poussent en force les sondages récents , et pour moi, ce serait finalement le bon choix !