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Il aura fallu moins de 24 heures pour que Martine Aubry renie à demi-mot son anathème contre Georges Frêche. Le paria d'hier est devenu l'indipensable rempart contre la droite. Qu'importe les moyens si l'objectif est louable!
La Mandroux est renvoyée à sa mairie dans la contestation assassine des urnes. Couderc est prié de retourner dans son pré bitterois qui ne sera jamais vert. L'empereur de Septimanie va compter avec gourmandise les ralliements des quelques électrons libres que les promesses parisiennes avaient fait diverger provisoirement, auxquels s'ajouterons les sujets écolos qui, de ce coté de France, ne peuvent guère parader. Après celles de Lénine, Staline et Mao, il pourra sans délai faire ériger sa propre statue sur une place (pourquoi pas la Comédie?) de Montpellier, dès la victoire- plébiscite du second tour acquise...
D'içi là, on recherche un battant Bleu assez charismatique et omniprésent pour arracher les absentionnistes à leur mollesse paresseuse. Sans que l'on soit assuré que ces derniers, s'ils sont de droite, mettent dans l'urne prochaine, un bulletin qui serve leurs convictions plutôt qu'un ex-voto au Grand Timonier languedocien...
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Soudain Dimanche soir, à une semaine du premier tour des élections régionales, une tempête blanche s'abat sur la région Languedoc-Roussillon comme une marque de colère des dieux de Septimanie fâchés des zizanies locales ! Du seuil de Naurouze à Nîmes , de la Catalogne à l'Aubrac, un lourd voile incongru et tenace recouvre paysages et cités,faisant disparaitre les roses, verts, rouges et noirs coutumiers. Même la Méditerranée s'enrage en écumes sombres et menaçantes.
La première à retrouver sa vraie nature après cette épisodique turbulence, est la Grande Bleue qui éclaire à nouveau les rivages et les coeurs d'une couleur vive et franche.
Comme un nouveau signe pour le choix du bulletin?
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Les cataclysmes assaillent la terre avec rage et débordent sur les régions jusqu'alors tempérées! Aussitôt revenues des zones sinistrées , les équipes de protection civile repartent vers de nouveaux chantiers. On se met à redouter qu'elles fassent défaut chez nous , retenues dans des pays déshérités, alors que le drame se joue sur nos rivages!
Mais qu'à cela ne tienne! Les rumeurs profondes de la nature et la détresse des sinistrés n'atteignent pas les oreilles des contrôleurs aériens, à l'abri sous leur casque, devant un écran qui ne montre que le ciel. Comme les irréductibles Gaulois, ils craignent que ce ciel accaparé par l'Europe leur tombe sur la tête en brisant les avantages acquis, en particulier ces "clairances" que leurs chefs attentionnés distribuent quand le trafic diminue…
Par exemple quand les pilotes d'Air France commettent une petite grève, pendant les vacances scolaires…
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Il y a un an , j'avais eu une grosse déconvenue avec le Père Noël ( Voir ma requête du 27 Déc. 2008 dans les archives).
Cette année, rompant avec la sempiternelle tradition de la demande, je jugeai qu'il convenait d'inverser les rôles. Dans un élan citoyen inattendu en cette période de l'année en fuite, et je dois le reconnaître, afin d'attirer l'attention et les bonnes grâces du bonhomme pour d' éventuelles sollicitations futures, je lui envoyai une missive d'un genre et d'un style tout nouveaux!
Je pensai que la crise ne l'avait pas davantage épargné que tout le reste du monde, et que son job énorme bien que saisonnier en pâtirait cruellement, jetant sur lui l'opprobre et l'ingratitude. Je décidai donc de lui faire parvenir une contribution volontaire destinée à colmater les trous de sa hotte.
Au compliment que je lui adressai pour tous les bienfaits dont j'avais été l'objet jusqu'alors, sans vraiment l'en remercier spécifiquement, je joignis un chèque au porteur comme participation à de nouveaux investissements qui lui permettraient d'honorer la tradition auprès des générations plus jeunes et croyant encore en lui!
Las, mon chèque fut débité illico (ceçi confirmant à posteriori que l'adresse de mon courrier précédent était bien la bonne!), mais j'attends en vain le reçu de ma généreuse action…
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J'aime le transport à longue distance! Non pas nécessairement le voyage qui le motive, mais l'opération de convoyage elle-même dont je suis sujet à responsabilité très limitée pour le temps du parcours.
Dès que l'appareil accélère (avion ou train), la mobilité et les initiatives deviennent extrêmement réduites, mais l'observation et la réflexion sont exacerbées! Pour autant qu'un sommeil innocent ne prenne pas la pôle position au lâcher des freins ...
Dans un avion, le puissant murmure d'un vent régulier glissant sur les flancs de la machine et qui étouffe les bruits incongrus des passagers, les lumières douces sortant du plafond arrondi, les frôlements d'hôtesses souriantes le long des travées inspirent un état de relaxation qui peut conduire à la béatitude la plus candide. La nuit ajoute à cette sensation avec l'ambiance feutrée d'une pénombre complice et comme recueillie. Si le sommeil ne l'emporte pas, l'esprit galope alors dans une revue de détail ou une introspection légère (pour ne pas dire aérienne) qui peut s'approfondir, selon les antécédents du départ..
Seule, une zone de turbulences est en mesure d'altérer cette incomparable sensation de bien-être et motiver des réflexions soudain moins placides…
Le plaisir du TGV est différent. La sérénité de la cabine est trop souvent perturbée par un braillement de bébé ou la sonnerie incongrue d'un téléphone qui engendre illico un discours à voix survoltée dont les détails ne peuvent échapper à aucun passager quelle que soit sa discrétion naturelle! En revanche pour tout esprit curieux ou railleur, l'intrusion dans une tranche de vie d'un tiers anonyme au travers d'un petit sketch vocal peut provoquer un plaisir fugace tel un clip volé ou alimenter le calepin des histoires vécues qui inspirent les "one man show" de salon et les romanciers…
Dans le train depuis toujours, la sérénité s'installe quand , appuyé à la fenêtre, on contemple le paysage qui défile et s'échappe en sens inverse. Dans un TGV le poste d'observation le plus propice est la voiture bar qui permet un appui nonchalant devant un café/Mars. Le paysage rural, d'une rare beauté en saison intermédiaire (printemps ou automne) est surprenant dans sa variété. La vitesse et la fluidité de la suspension des voitures ajoutent des sensations neuves , tout en ondes douces et exaltantes. Le convoi surfe avec souplesse sur les valons verdoyants des blés en herbe, se laisse griffer par les bosquets qui surgissent par surprise, tangente des étangs aux eaux calmes, surprend des troupeaux de ruminants qui n'ont plus le temps de le regarder passer, double avec désinvolture des automobilistes sur une autoroute soudainement parallèle.
Les villages nichés au creux de collines bienveillantes dévoilent leur arrière-cours, les clochers et vieux donjons émergent joliment de ces cartes postales familières qui font replonger dans la douce nostalgie de l'enfance… Emporté par son élan , le train tente d'effleurer les petits cumulus qui paressent au dessus de collines avant de s'engouffrer avec précision dans une saignée qui tranche un coteau d'une plaie saumon. Parfois, un tunnel interrompt violement le film, comme une censure brutale à l'image et un coup de semonce à la rêverie. Ailleurs, c'est la croisée détonante avec un convoi inverse qui chamboule les sens dans un défi aussi extravagant que fugace.
La fin du voyage, éclatement de cette bulle passagère, est annoncée par le défilé des tags, œuvres baroques sur les murs crasseux de bâtiments abandonnés , les clôtures de zones en friche ou sur des cheminées éteintes qui défigurent le ciel! Autrefois on descendait de la voiture pour revenir sur terre. Le TGV vous pose délicatement sur le quai au même niveau, comme une ultime attention au terme du voyage…
Dans la gare, les vicissitudes de la vie reprennent immédiatement le dessus quand les passages souterrains sous les voies , dépourvus de rampes ou ascenseurs obligent le voyageur encore étourdi à descendre et gravir des escaliers en tirant un bagage dont les roulettes bégayent au scandale sur des marches trop hautes…
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Je me souviens du candidat Sarkozy qui nous promettait une démocratie apaisée. J'entends le Président qui parle de travail, d'effort et de mérite . Qui fustige les dynasties!
Je me rappelle un très jeune homme qui se destinait à l'art de la comédie et affichait le look bon-chic-néo-bobo qui convenait à son ambition. Je vois un jeune élu à la coupe de cheveux rafraîchie qui lui donne 5 ans de plus et la physionomie qui sied à un futur édile…
Dans une France où les jeunes sont le plus souvent désorientés , il est réconfortant de constater que la lumière de l'avenir peut éclairer soudain une vocation fulgurante. Et que les écoles ne sont pas des tremplins nécessaires à certains prodiges!
Un père qui sert d'exemple mais se garde d'interférer, une très grande famille qui vous hisse sur le pavois sans rechigner, des places qui se libèrent opportunément devant une marche forcée, voilà la fortune que le hasard offre à ses bienheureux élus.
Jean Sarkozy a été choisi par un destin attentif, sélectif et avisé. Les tours de la Défense, bureau de travail et monument cyclopéen, préfigurent une carrière politique et une réussite qu'aucun père n'ose rêver pour son fils…
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Martin Hirsch, complimenté pour son RSA, ajoute une cerise sur le gâteau pour les moins de 25 ans privés de dessert. Les départements qui ont mission de s' acquitter de cette charge hurlent à la chute des ressources avec la suppression annoncée de la taxe professionnelle. A défaut de revenus miracles, le contribuable y suppléera, ce dont le gouvernement se défend énergiquement !
Et cela n'empêche pas ces collectivités de lancer d'onéreuses campagnes publicitaires pour proclamer leur investissement pour l'économie locale ou la solidarité! Peut-on me dire quelles cibles sont visées par ces affiches qui tentent d'éclairer des ronds-points tournicotants et anonymes de ces messages ringuards?
Le même Martin qui partage avec allégresse le manteau des autres invente la carotte pour ados scolaires rétifs. En mettant sous leur nez une petite cagnotte, il pense faire briller l'attrait de l'effort. Si d'aventure l'argent devait ainsi investir l'École, la Police et le Pôle financier devront y pénétrer aussi pour s'assurer du non dévoiement de ces nouvelles et surprenantes prodigalités!
La Saga Clearstream se poursuit avec de plus en plus d'opacité. L' avocat de l'un des éminents prévenus a même déclaré que mentir était un droit des accusés. On l'avait déjà compris, mais on ne pensait pas que c'était un devoir!. Seul, le Général Rondot est obligé à la vérité qui lui est cependant contestée par les menteurs eux-mêmes! Ubu rôde dans le prétoire…
D'ailleurs la politique n'est-elle pas l'art élaboré et ultime d'une vérité de circonstance à géométrie variable? Question de culture!
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Voiçi un plan anti-sèche, anti-chômage, anti-déprime pour aider les jeunes. On ne peut reprocher à notre président imaginatif et dynamique ,de mettre une patte nouvelle dans ce dossier récurent sur lequel ses prédécesseurs se sont cassé les incisives!
Ce plan ambitieux que son promoteur nie véhémentement ( face à sa majorité rétive ) être une nouvelle forme d'assistanat, vise à donner davantage d'autonomie aux moins de 25 ans.
Cette soviétisation rampante de la société qui pourrait s'achever en apothéose avec un salaire à tout citoyen, comme d'aucuns l'ont déjà suggéré, double par la gauche les meilleurs plans que l'énarchie PS aurait pu concocter. Comme ce projet n'est pas né rue de Solferino , les caciques roses sauront une fois encore lui mener une guerre frontale avec l'appui des étudiants frondeurs. Et aussi peut-être quelques indociles du Nouveau Centre soutenus par des francs-tireurs UMP, eux-mêmes titillés par des militants désappointés.
Pourtant, ce plan n'est pas onéreux et même insuffisant clament les contestataires patentés. Un demi milliard€….Rien en comparaison de la dette abyssale qui pend aux basques décousues de Marianne. Creuser encore une fine couche au fond d'un trou dont on ne voit plus le fond est une habile stratégie de sapeur budgétaire.
Il faudra cependant un jour regarder ce trou en face et non plus de haut!
Ceux-là même dont on se soucie du sort présent seront devenus des citoyens surendettés qui devront manier la lourde pelle de la contribution pour tenter de le reboucher.
Si on veut les responsabiliser, comme le souhaite le Président, qu'on leur donne d'abord la parole avant de leur prêter sur gage!Rédigé par henri gizardin dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le Premier de cordée a pointé un objectif audacieux! Il a reconstitué une équipe pour atteindre le camp de base. La pente est encore plus rude mais nombre de sherpas sont déjà habitués au manque d'oxygène… Pour vaincre le pic 2012, les idées devront résister à la raréfaction atmosphérique et l'allure devra adopter le rythme précautionneux mais résolu du montagnard!
Nombreux sont les obstacles et pièges qui vont s'opposer à la progression. Crevasses syndicalistes, passages corporatistes étroits, brouillards populaires, éboulis estudiantins, nuits de repos fugaces, vents catégoriels soudains, humeurs bougonnes des élus territoriaux, avalanches budgétaires, plaques à vent vertes, orages paysans, parois législatives glacées, contacts radio perdus avec l'opinion et yétis de gauche toujours en embuscade.
Ce défi sera relevé par une équipe exclusivement nationale et selon toute vraisemblance, le drapeau de l'Europe n'est pas dans les havresacs pour être planté au sommet, à coté de l'emblème tricolore…
Repli hexagonal après un magistère court mais dense de la Communauté des 27 ou défiance nouvelle à l'égard d'une entraide mutuelle, le symbole est fort qui appelle les Français à ne compter que sur eux-mêmes pour grimper hardi et bénéficier des fruits de la victoire!
Il va falloir beaucoup de souffle à la cordée et un soutien solide du camp de base…
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Le salon de l'Aéronautique et de l'Espace du Bourget ouvre ses portes ce lundi sous un signe néfaste qui planera lourdementt dans un ciel habituellement éblouissant. On n'ose imaginer les réceptions aux stands et chalets d'EADS et d'Airbus et la quête anonyme des voyageurs du rêve dans les travées ou sur le tarmac…
Par une sorte de paradoxe brutal, la clé du mystère d'Icare est confiée à Poséidon. La réponse à ce drame aérien repose au plus profond d'un sombre abîme maritime! Le sous-marin noir et silencieux traque les ultimes données du bel oiseau scintillant. Les retrouver tiendra(ait) du prodige. On attend des marins qu'ils sauvent l'honneur des aviateurs!
La compassion générale se trouve amplifiée par ce mystère inacceptable pour les familles endeuillées, alors que se prépare un vol vers Mars , que chaque automobiliste peut suivre sa route au mètre près et que l'on sait observer l'univers par delà notre galaxie!
J'ai peine à croire que cet enchaînement dramatique ait pu échapper à la maîtrise d'un équipage et que trois petits tubes Pitot soient les responsables de cette catastrophe? Un accident exceptionnellement brutal a pu surgir au niveau de l'habitacle qui a entraîné l'impossiblilité instantanée de l'équipage à contrôler l'appareil. Soit qu'il n'avait plus aucun moyen de visualiser l'attitude de l'appareil et les commandes pour le maîtriser, soit qu'il ait été soudainement totalement incapacité.
Je crois à un état de détresse invraissemblable, d'origine extérieure, avec un enchaînement fulgurant en cascade , entrainant un ravage cataclysmique du cerveau puis de la structure de l'avion.
J'y crois pour la mémoire des pilotes , nos amis, et de leur précieuse cargaison humaine dont ils avaient la responsabilité...
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On pouvait penser qu'en nommant un ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance, les niches les plus obscures et les plus immuables de l'administration seraient traquées, bousculées , voire même balayées à l'occasion. Et que toute volonté de promouvoir des services non délocalisables serait vivement encouragée comme une priorité?
Il n'en est rien! Je ne citerai qu'un exemple qui est palpable au niveau le plus proche des administrés. Il s'agit d'autorisation de travaux de rénovation dans l'immobilier. On pourrait imaginer que la procédure soit aménagée pour accélérer les réponses aux demandes ou déclarations de travaux et dynamiser ainsi un important secteur de l'économie locale .
On oserait même suggérer que ces obscurs agents responsables de l'urbanisme oeuvrant dans l'anonymat au maintien d'un patrimoine qui tombe souvent en ruines du fait d'entraves tatillonnes et arbitraires soient amenés à une juste raison économique? Qu'à tout le moins les délais qui sont opposés aux demandes et compléments d'informations soient raccourcis.
Horreur, la beauté ancestrale n'est pas une marchandise! Le temps de maturation d'un dossier reste, pour l'administration, la preuve du sérieux, de la compétence et surtout de l'autorité…
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Ben Laden s'est rendu à Ban Kee Moon. La première voiture à hydrogène de Renault a été livrée à l'Elysée. Poutine va participer aux 24 heures du Mans. On a trouvé du gaz au large de Mayotte. Ségolène Royal quitte la politique. L'Arctique et l'Antarctique ont décidé de se jumeler. Desmon Tutu devient président de l'Afrique du Sud. Le pape a démissionné. Le pétrole brut se vend sur E-bay. La CGT décide de se dissoudre. Barak Obama apprend le français. La langue officielle d'Israël devient l'arabe. Et vice-versa. La Lune est creuse. La France possède un trésor en lingots, de 250 Milliards d'Euros, caché sous le plateau d'Albion…..
Mon radio-réveil sonne malencontreusement et me sort sans ménagement de mon rêve!
J'entends la première nouvelle de la journée: un satellite-pirate Nord-coréen armé par un équipage iranien s'approche de la station internationale ISS et menace de la détruire au dessus de Jérusalem si Séoul ne transporte pas 150 tonnes de riz par habitant vers Pyongyang dans les 8 jours!
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J'avais envoyé une lettre au Père Noël!
Pour attirer son attention sur ma demande qui sortait un peu de son catalogue habituel, Je l'avais formulée avec beaucoup d'anticipation et tourné un petit compliment pour que ma requête soit entendue d'un bonhomme pressé de toutes parts, en fin d'année.
Je pensais en outre que l'originalité de mon choix lui ferait oublier mon âge, peu compatible avec la crédulité juvénile nécessaire pour être parfaitement exaucé…
Curieux des nouvelles technologies et des jeux interactifs, je souhaitais pouvoir joindre l'utile à l'agréable, ce que la vie ordinaire associe avec une sourcilleuse parcimonie…
J'avais demandé une console de jeu Wii avec un logiciel spécifique qui me permettrait de jouer avec ( ou contre, selon mon choix) les hommes politiques, les chefs syndicalistes, les présidents de partis, les candidats aux élections, les élus , bref, tous ces personnes publiques qui s'adressent à moi, sans que j'aie la même facilité en retour!
Mon exigence, qui a probablement mis le Père Noël en échec, ajoutait un logiciel anti langue-de-bois, à la merveilleuse interactivité du jeu qui autorisait des gestuelles combinées en 3D.
Je ne peux cependant imaginer ce vénérable pourvoyeur de générosités et d'illusions succombant à l'hypocrisie d'un mensonge pour ignorer une demande aussi longuement mûrie.
Et pourtant, ma lettre m'est revenue, avec beaucoup de retard car la Poste est en manque d'effectif, marquée de ce déconcertant et lapidaire cachet :
"ADRESSE INCONNUE"!
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Le bon sens paysan et les adages populaires balisaient naguère les écarts qu'auraient pu susciter le miroir aux alouettes d'un gain trop facile.
"Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras"
"l'argent ne fait pas le bonheur"
"Bien mal acquis ne profite jamais"
Etc…
Bernard Madoff, Bernie pour ses intimes pigeons, porte un nom prédestiné, même s'il est probablement retouché. Un peu fou, sans doute et en dehors des bons usages financiers, sûrement! Il aura, pendant de longues années, comblé la cupidité de riches spéculateurs et réjoui ses "amis", bénéficiaires de juteux rendements et qui ne doutaient pas alors de sa prodigieuse virtuosité.
Les 50Mds $ ne sont pas évanouis pour tous. Il doit bien se trouver quelques heureux gagnants qui avaient retiré leur cartes avant que le château ne s'effondre…
Ce Père Noël était-il une ordure? On a peine à croire qu'il mitonnait ses petites combines, seul sur son traîneau fou!
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La rentrée! Et remise en question de ce Blog….
Depuis son ouverture, fin 2006 dans la dynamique d'une campagne prometteuse de changements, je n'ai ménagé ni mon soutien ni mes critiques aux postulants de notre avenir, selon la place qu'il avaient dans ma poche à espoir.
Aujourd'hui , la machine roule, avec des soubresauts, tandis que des ornières internationales imprévisibles apparaissent dans le champs visuel de nos décideurs. Août 2008 aura était un été chaud et l'arrière saison pourrait nous réserver des intempéries susceptibles de dégénérer en cyclone polaire?
Désormais, je reprends de la distance et me remets délibérément dans la peau du citoyen en quête de 2012. Avec sa liberté d'opinion coutumière et une lucidité rafraîchie!
En espérant susciter un intérêt renouvelé à mes billets épisodiques…
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Une randonnée estivale inter-provinces me fait redécouvrir les charmes d’une nostalgie latente et les petites fractures culturelles et sociales d’une France mosaïque qu‘une retraite occitane m‘avait fait oublier…
Mais d’abord, je me sens sourd et muet, car, en dépit d’un équipement tout neuf de cyber-nomade, je me retrouve dans un désert informatique où je cherche en vain une borne, un relai, un point de contact qui m’assurerait le minimum de nouvelles? Je me rends compte que je suis devenu un adict du clavier et une webophage irréversible!
Par compassion, on m’offre ici et là une petite connexion qui ressemble à une aumône qui me laisse sur ma faim, car mon serveur refuse de me laisser accéder aux diverse boites aux lettres, qu’avec une innocente maestria, j’ai ouvertes naguère depuis mon PC de guerre!…
Mots de passe, codes d’accès, comptes utilisateurs, tous ces vocables soudain barbares me reviennent à l’écran, tels des boomerangs et me plongent dans les affres indiscutables d’une Alzheimer débutante!
Ne me reste que la belle boîte laquée, au monogramme référent qu’un camelot de la Fnac a su me fourguer en cinq minutes chrono, alors que j ’ avais longuement planché sur les comparatifs de la même enseigne et ainsi arrêté mon choix sur un matériel nettement moins dispendieux…
Las, je compte les jours qui me séparent du retour au gîte me permettant de renouer avec ma belle Livebox, laquelle m’offre le monde et mes amis à portée de clic, nonobstant ses multiples caprices que je suis déterminé à lui pardonner par anticipation…
Je dois cependant à la vérité ce constat d’un effet collatéral positif: le temps ainsi libéré d’astreinte à une exigeante et dévoreuse souris m’a laissé la jouissance de loisirs retrouvés. J’ai replongé dans le temps et les pierres de nos célèbres ou anonymes aïeux, j’ai musardé dans des villages éternels, j’ai regardé et écouté…
Je dédie ces lignes aux internautes amis que les vicissitudes ou un choix souverain auront laissé devant leur écran durant ce mois léonin. Je vais tenter de vaincre l’obstruction du réseau pour qu’ils comprennent bien que je n’ai pas démissionné de l’obligation que je me suis créée de les alimenter de mes petits commentaires persifleurs….
À bientôt!
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La chaleur revient, un contexte primesautier, prélude aux vacances prochaines, fait déraper les esprits et les faits..
Tandis que la France s'adonne au culte de la nouvelle madone colombienne , le président Uribe fait savoir tout le mal qu'il pense des anciens émissaires français. Et sa réaction vient en juste et prévisible contre-champ du support politique et médiatique énorme que la France offre à Ingrid Betancourt pour la conquête du fauteuil qu'elle convoite précisément contre son libérateur!
Le Président s'enflamme devant le congrès de l'UMP où il prononce une grosse incongruité! Les employés de l'Elysée devraient lui réserver un petit lock-out surprise pour qu'il sente la piqûre homéopathique lui rappelant la réalité des grèves!
Ségolène se démène et va de gaffe en provocation. En cela elle reste égale à elle-même, mais elle insupporte de plus en plus ses petits "camarades".. Et si le remue-ménage chez elle dont elle accuse à ¾ de mots le "clan Sarkozy" était le fait de galopins du PS saturés de ses bévues?
Le G8 réuni au Japon arrête des mesures pour l'avenir de la planète, mais s'avère incapable de contrer la grande crise très actuelle qui bouscule le monde.
Le PS a décidé de voter non à la réforme des institutions, sans que l'on comprenne bien son intérêt qui semble inverse. Les remontées gastro-politiques contre Nicolas Sarkozy dissolvent sa logique républicaine!..
Mais qu'importent ces billevesées, le 14 Juillet avec ses très divers et universels invités sera une grande fête de fraternité euro-colombo-méditerranéenne…
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