Le salon de l'Aéronautique et de l'Espace du Bourget ouvre ses portes ce lundi sous un signe néfaste qui planera lourdementt dans un ciel habituellement éblouissant. On n'ose imaginer les réceptions aux stands et chalets d'EADS et d'Airbus et la quête anonyme des voyageurs du rêve dans les travées ou sur le tarmac…
Par une sorte de paradoxe brutal, la clé du mystère d'Icare est confiée à Poséidon. La réponse à ce drame aérien repose au plus profond d'un sombre abîme maritime! Le sous-marin noir et silencieux traque les ultimes données du bel oiseau scintillant. Les retrouver tiendra(ait) du prodige. On attend des marins qu'ils sauvent l'honneur des aviateurs!
La compassion générale se trouve amplifiée par ce mystère inacceptable pour les familles endeuillées, alors que se prépare un vol vers Mars , que chaque automobiliste peut suivre sa route au mètre près et que l'on sait observer l'univers par delà notre galaxie!
J'ai peine à croire que cet enchaînement dramatique ait pu échapper à la maîtrise d'un équipage et que trois petits tubes Pitot soient les responsables de cette catastrophe? Un accident exceptionnellement brutal a pu surgir au niveau de l'habitacle qui a entraîné l'impossiblilité instantanée de l'équipage à contrôler l'appareil. Soit qu'il n'avait plus aucun moyen de visualiser l'attitude de l'appareil et les commandes pour le maîtriser, soit qu'il ait été soudainement totalement incapacité.
Je crois à un état de détresse invraissemblable, d'origine extérieure, avec un enchaînement fulgurant en cascade , entrainant un ravage cataclysmique du cerveau puis de la structure de l'avion.
J'y crois pour la mémoire des pilotes , nos amis, et de leur précieuse cargaison humaine dont ils avaient la responsabilité...