On pouvait penser qu'en nommant un ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance, les niches les plus obscures et les plus immuables de l'administration seraient traquées, bousculées , voire même balayées à l'occasion. Et que toute volonté de promouvoir des services non délocalisables serait vivement encouragée comme une priorité?
Il n'en est rien! Je ne citerai qu'un exemple qui est palpable au niveau le plus proche des administrés. Il s'agit d'autorisation de travaux de rénovation dans l'immobilier. On pourrait imaginer que la procédure soit aménagée pour accélérer les réponses aux demandes ou déclarations de travaux et dynamiser ainsi un important secteur de l'économie locale .
On oserait même suggérer que ces obscurs agents responsables de l'urbanisme oeuvrant dans l'anonymat au maintien d'un patrimoine qui tombe souvent en ruines du fait d'entraves tatillonnes et arbitraires soient amenés à une juste raison économique? Qu'à tout le moins les délais qui sont opposés aux demandes et compléments d'informations soient raccourcis.
Horreur, la beauté ancestrale n'est pas une marchandise! Le temps de maturation d'un dossier reste, pour l'administration, la preuve du sérieux, de la compétence et surtout de l'autorité…
