Jean-Vincent Placé, sénateur vert qui voit jaune avec les gaspillages, fait une proposition de loi très intéressante pour lutter contre un délit de collusion entre fabricants et de corrolaires pollutions . En effet ceux-ci programment leur machines pour une durée de vie très limitée.
C’est aussi le cas avec la vie politique française !
Je propose que cette loi inspire une réforme constitutionnelle qui viserait à bannir l'obsolescence politique.
Depuis l'avènement du quinquennat*, l'alternance est le moteur emballé d'une démocratie violentée.
Ce n'est pas celui que nous vivons, hélas, qui dément ce douloureux constat!
Après une campagne mensongère et un début de mandat tout entier voué à la sape du précédent, voici la nation en errance au milieu du gué saumâtre de la totale désillusion et de l'impuissance.
La seule promesse tenue, comme un essorage en survitesse de la machine à laver sociétale, fut le Mariage pour tous. Après ce lavage forcené, plus rose que blanc, la machine a rendu l'âme comme on dit. Mais s'il est faux qu'une mécanique ait une âme, la République y a égaré la sienne sur des chemins qui s'enfoncent sous les sombres futaies de l'incertitude généalogique et de la discorde citoyenne...
La précarité démocratique liée aux courts termes, oblige les partis à outrer leur image, à déborder de leur cadre dans des tactiques d'opportunité sans vision, pour reconquérir le pouvoir. L'Opposition n'est pas plus audible que la Majorité et les deux, aux contours de moins en moins clairs, répandent en commun les eaux polluées de la vidange dans le caniveau de la déception populaire.
Bruno Lemaire, qui ne passe pas pour un révolutionnaire dit que le "système démocratique français est à bout" .
Jean-Luc Mélenchon le trublion du PAF, qui prône la 6ème République doit être écouté avec attention derrière ses saillies burlesques de grand cabotin provocateur.
Continuité, modération et honnêteté intellectuelle dans le Projet, conjuguées avec une véritable pédagogie politique sont à imposer aux partis qui, avec les subventions publiques sont, rappelons-le avec force, nos obligés.
Leur vitalité et sincérité doivent se nourrir du renouvellement des hommes et femmes mus par une véritable ambition pour le bien public et non par la leur.
Et fort heureusement, me semble-t-il, on en voit poindre à droite?..
Petit feuilleton démocratique: En automne déjà!
* J'avoue avoir été favorable, après les sept ans de vacances abracadabrantesques de certain président