Les entrainements du printemps, laissaient à penser que cette cette seconde saison de confinement serait abordée avec une expérience bénéfique. En particulier s’agissant de la sortie autorisée pour une activité physique.
Las, le raccourcissement des journées , la météo très variable et les mêmes contraintes renouvelées en ont altéré la perspective. Paradoxe: quand le ciel est bleu, et la température printanière, c’est à regret que l’on rentre . En revanche, lorsque il est gris ou carrément maussade , il faut se forcer pour sortir !..
Mais justement, relisant avec davantage d’attention les règles imposées, une analyse plus fouillée permet de s’accorder quelques licences durant l’exercice, surtout s’il se pratique à bicyclette.
Je relis le chapitre de l’Attestation de déplacement dérogatoire qui commande à l’excursion quotidienne. Il est noté « Déplacements brefs.. » Le pluriel suggère à un esprit tatillon, sinon cartésien, que l’on peut s’évader plusieurs fois mais avec un cumul d’une heure. Comment la maréchaussée, peut-elle constater la récidive en cas de contrôle ?
Limites de l’exercice « ..dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile.. » C’est là que le vol d’oiseau présente son grand intérêt. Et pour les aviateurs , maîtres de l’ orthodromie ( chemin le plus court entre deux points du globe), l’interprétation face à un policier intraitable peut s’avérer salvatrice..
Quant à éviter « ..toute proximité avec d’autres personnes..», on peut se poser la question des rencontres fortuites dans un espace restreint, dans le même sens ou opposé ? Pour un urbain dans une cité à forte densité, les manœuvres d’évitement, surtout à vélo peuvent générer un danger supérieur à celui d’une brève proximité…
Une question me taraude : le père Noël sera-t-il soumis aux mêmes restrictions de déplacement ou bénéficiera-t-il d’une dérogation unique mais étendue pour la nuit du 24 décembre ?..