En ce printemps 2008, tout se bouscule et s'emballe dans le monde politico social, à l'instar de la météo.
Réformes qui s'accélèrent devant des Français dépassés , mal informés ou désinformés , désagrégation annoncée du PS avec l'entrée en lice désordonnée de postulants à la direction, augmentation incontrôlable du coût de la vie, accession d'Olivier Besancenot au vedettariat médiatique, luxe outrancier du Festival de Cannes, grèves successives dont chacune fait oublier la précédente…
Dans ce cyclone national , les signaux de circulation sont retournés ou intervertis, la voie principale n'est plus balisée. Les citoyens sont égarés dans des sentiers de traverse, les convictions se noient dans les marigots du mensonge politique!
Alimentant la confusion , le PS patauge une fois encore dans le paradoxe, à propos de la réforme constitutionnelle. On tend à l'opposition un outil pour assainir une démocratie déséquilibrée, en redonnant pouvoir et compétences élargis au Parlement. Elle minaude et ergote sur des sujets annexes et laissera à la postérité une abstention qui dégagera sa responsabilité tout lui conférant les dividendes de la réforme!
Grand déballage de printemps ou piteux gribouillage du PS?