On vient de regarder la France à ras-de-commune et la gauche clame victoire, qui devient un parti de territoire.
Dire que la France a "basculé" est le genre de fable comblant ceux redoutant tout changement, qui croient à l'alternance comme garantie d'un avenir pastel. La "bascule" de Périgueux, à 53 voix de différence, me fait penser davantage à l'âne de Buridan qu'à une belle illustration de notre chère démocratie…
Après cette introspection à la loupe, il faut reprendre de la distance car si le bateau "France" était piloté par un myope, il y a fort à penser que le choc avec l'iceberg de la faillite serait inéluctable!
"A quelque chose, malheur est bon" dit le populaire. En l'occurrence, l'adage doit être repris comme un nouveau carburant pour le train de la rénovation en profondeur!
La leçon à tirer est à mon sens double, avec une critique et un vœu. En reprenant la métaphore maritime, les réformes ont été prises en tirant des bords, au gré de vents tournants par un skipper courant en solitaire. Le nez sur les écoutes, il dédaignait la boussole qui subissait des magnétismes parasites.
Désormais , la course soit être poursuivie en équipage, avec le capitaine sur le château armé d'une longue-vue , indiquant clairement le cap à son pilote et veillant à ce que les équipiers soient ensemble au rappel quand la navigation au près devient délicate!
Les commentaires récents