Florence Parly ministre des Armées a du écouter et entendre l’égérie du féminisme au sein du gouvernement, je veux dire Marlène Schiappa.
S’opposant vraisemblablement au choix de l’État-major, elle a décidé qui allait commander l’École de l’Air (« Le Piège » pour les initiés ) la pépinière provençale des aviateurs officiers.
C’est donc la générale Dominique Arbiol qui devrait rejoindre Salon-de-Provence l’été prochain.
La ministre évoque la féminisation des postes dans les armées pour justifier sa décision. Connaît-elle bien celle de l’air ?
Celle-ci détient le record en la matière avec 23 % de femmes à ce jour, présentes dans la quasi totalité des spécialités !
La première recrue pilote le fut en 1985.
La spécialité « officier de l’air » (personnel navigant) à l’École de l’air est ouverte aux femmes en 1996. En 1999, Caroline Aigle au nom prédestiné ( hélas, décédée prématurément de maladie) devient la première femme pilote de chasse. En 2010 c’est une femme qui devient leader de la Patrouille de France ! Enfin, le Rafale a accueilli sa première aviatrice dans son cockpit en 2012.
N’était-ce pas suffisant pour la ministre, ou bien vise-t-elle la parité totale pour la plus jeune des armes de la nation ?..
La tradition voulait, jusqu’alors, que le patron des « Poussins » ( terme désignant les élèves de l’École-de-l’Air) soit un pilote, ce qui est somme-toute assez logique pour un service voué à l’arme aérienne. Or Dominique Arbiol n’est pas pilote pas plus qu’ancienne de l’école et son cursus ne l’a pas beaucoup envoyé physiquement dans les airs…
À quand une petite manif des « piégards » autour de la place Pelletier-Doisy , champs fameux de leurs ébats terrestres , face au mistral, durant leurs classes ?