Hier, je faisais état de manière rétro, inspiré par le magnifique quatre mâts russe Kruzensthern qui quittait alors Sète, des chamailleries et disputes entre la Russie de Poutine et l’Occident.
Pour résumer cette situation confuse avec une formule délibérément contemporaine, on pourrait dire qu'il y a de l'eau dans le gaz à propos de l’empoisonnement de l’ex-espion Skripal.
La formule est totalement opportune bien que malmenée, car précisément le gaz de Sibérie alimente Europe de l'ouest et l’approvisionnement va même être augmenté . En effet, point de sanction pour fermer les robinets du gazoduc qui amène le précieux combustible, pas davantage que l'arrêt des financement et travaux pour un second , les deux étant d’ailleurs baptisés en l'anglais: Nord Stream.
En dépit des petites chamailleries du moment, on est assuré que le « courant » continuera donc résolument à passer d'est en ouest et que les Russes resteront nos meilleurs pourvoyeurs de calories...
Les relations chaleureuses seront par conséquence maintenues, que la visite du président Macron prévue en mai en Russie devrait confirmer, après une verte mais diplomatique semonce que celui-ci ne manquera pas d’adresser à Poutine, selon les humanistes et impérieuses convictions qu’exige la patrie des Droits-de-l’Homme.
Comment dit-on « real politics» en slave?..