Les hordes qui sillonnent les pays du Sahel et de Libye, comme leurs prédécesseurs en Afghanistan et maintenant dans ces territoires mouvants irako-syriens ne montent plus des chameaux. Le véhicule standard des commandos terroristes est le pick-up Toyota. Une publicité mondiale, un marché gigantesque ! Point besoin de concessionnaire à l’orée de l’oasis ou au pied du djebel. Encore moins besoin de campagnes de promotions onéreuses ou de rallyes des sables sponsorisés. La demande ne tarit pas ! Seuls les petits bricoleurs de souks locaux sont mis à contribution, sous menace, pour adapter sur la plate-forme arrière les mitrailleuses et canons piqués aux milices versatiles, armées imprudemment par les occidentaux…
Cependant je me demande quels intermédiaires leur livrent tous ces 4X4 et par quel terminal ils sont importés ? Car, que l’on sache, il n’y a pas d’usines japonaises délocalisées du côté de Kidal ou de Kalak ? Peut-être les commandent-ils sur internet, mais il faut bien les livrer. UPS, DHL ou Antonov 124 ?
Aucune autorité gouvernementale n’a encore qualifié ces véhicules de matériel de guerre. Encore moins le Japon étrangement silencieux et passif dans le concert des nations contre le terrorisme. Ne serait-il pas opportun et grand temps de décréter l’embargo international sur l’exportation des Toyota et équivalents vers ces contrées agitées ?
Le conseil de sécurité de l’ONU pourrait élever la voix et se substituer au pays du Soleil levant, pour faire cesser les livraisons vers l’auto-proclamé État islamique d’Irak et du Levant et ses succursales off-shore !