Après l’ "énooooorme " émotion provoquée par l’expulsion de Leonarda et du reste de la tribu, les passions se décomposent à la lecture attentive du pédigrée de cette famille transfrontières.
Les quatre familles.
Le père est Kosovar, sa femme et plusieurs enfants sont (probablement) italiens, Leonarda, recevant l’onction tricolore du Diacre de Solferino, deviendrait rapidement Française et une dernière-née sur notre sol acquerra donc la citoyenneté à part entière avec ses 18 ans, Droit du sol dixit la Loi ! On comprend que le chef de cette communauté complexe consacre tout son temps à en gérer l’unité, les différents papiers, les allocations et le logement…
Les neuf erreurs.
Pour autant que l’on sache à ce jour, en Italie mendicité, refus de travail, dégradation logement, en France, immigration frauduleuse, mensonges sur nationalité, sur demande d’asile, sur mariage, violences conjugales, refus de s’intégrer.
On doit cependant reconnaitre une belle pugnacité dans son désir de retrouver le pays de Cocagne et les attentes chaleureuses et impatientes de ses amis. Les lycéens et leurs professeurs feraient une haie d’honneur pavée de roses à Leonarda vers son école où elle manque tant. Valérie Trierweiler ouvrirait les portes de la Lanterne à la famille retrouvée. Une cellule psychologique serait détachée en permanence à sa disposition, pour soigner le traumatisme violent qu’elle a subi. Un interprète multi linguiste lui serait attaché pour faciliter l’écoute de ce père démuni, en particulier lors des missions de la CAF chez lui.
Dans quelques années, une place symbolique et fréquentée serait baptisée Léonarda, en l’honneur d’une enfant studieuse, polie, reconnaissante à la Nation, qui aurait atteint les sommets de l’ascenseur social républicain après un passage à Sciences Po et une carrière de diplomate puis de ministre.
En attendant une place au Panthéon, à côté des prochaines femmes à y trouver un illustre et mérité refuge éternel…