La chrétienté n’a plus de pape. Mais à l’issue du Conclave, la fumée blanche apparaitra sur le toit de la Sixtine pour annoncer un successeur au démissionnaire. Élu au choix ou poussé sur le fauteuil pontifical malgré lui ? L’avenir le dira aux ouailles…
En France, depuis le 15 mai 2012, les seules fumées qui s’échappent de l’Élysée sont grises, signe d’un président élu par défaut. Le peuple scrute du coté de Matignon, en vain ! Les rares fumerolles que crachouille un conduit bouché sont rouge pale lorsque les turbulents diacres du gouvernement relèvent trop vite le menton ou la voix, font d’hérétiques digressions autour de la Bible socialiste ou chantent des psaumes dissonants.
L’évangile égalitaire, soufflé par Désir depuis Solferino, est déclamé ici et là avec un mol enthousiasme tandis que des chapelles dissidentes lisent d’autres écritures. On susurre même qu’une calviniste nordique prépare la réforme dans le secret de son temple lillois…
La France a un président, elle n’a pas de Président.
Mais elle a un grand Quêteur !
L’église socialiste est championne du denier d’un culte obligatoire. La sébile imposée à toutes les bourses, y compris les plates, est désormais plus menaçante que le panier du docteur Guillotin. Les nouveaux Huguenots et jeunes missionnaires dynamiques fuient vers l’exil. Les anciens fidèles désertent la messe et sont à l’écoute de nouveaux sermons...
La France s’appauvrit inexorablement !
Mais cela n’empêche nullement le souriant et débonnaire locataire du Château de s’égayer dans l’intimité de sa résidence, avec ses vieux ou nouveaux amis(e).
Un homme aimable et généreux : interview chaleureuse!