Bien entendu on ne saurait aborder la fin des vacances sans parler abondamment de la rentrée scolaire et de ce qui attend les chères têtes blondes et brunes.
Particulèrement médiatisée par la date et le nombre des acteurs ( professeurs et élèves) l’Éducation Nationale l'est aussi par l'annonce d'une prochaine et incontournable grève. 15 Millions d'élèves seront « traités » par 852000 enseignants (Maternelle, 1er et second degrés). Si l'on inclut les 70000 éducateurs, ce sont 16 millions d'individus qui s'agitent dès le mois de septembre.. Un quart de la population française !
La belle cohérence administrative apparait avec le chiffre du budget alloué à cette troupe : 61 MDS € , soit 25% du budget (et premier poste) alimente l'appareil éducatif que l'on ne saurait qualifier de Mammouth. Plutôt un un énorme ruminant !
N'oublions pas les 125000 agents qui s'ajoutent aux effectifs opérationnels et qui occupent des emplois administratifs. D'aucuns sont d'ailleurs entièrement dédiés à l'administration des syndicats et l'organisation des mouvements revendicatifs et autres lobbyings sociaux...
La plus grosse entreprise de France compte donc 1 millions de personnes...
Il n'est pas anormal alors que quelques mécontents en pourcentage, fassent grand nombre et bruit quand revient le temps récurrent de la contestation.
Si on leur agrège les parents insatisfaits, cela constitue la plus grosse population d'indignés du pays ! Sans préjuger du sens des exaspérations qui peuvent être contraires...
Tout cela pour un résultat que le monde entier ne nous envie pas !
Plutôt que d'allouer encore et toujours à cette Education Nationale qui porte mal son nom , il me semble que l'on devrait se poser réellement la question de la mission d'instruction et de son exécution.
L'éducation n'est pas le rôle des enseignants, mais celui des parents et c'est un préalable. Si ceux-ci faillissent ce n'est pas parce qu'ils sont « défavorisés », mais parce qu'ils sont incapables ou dépassés . La seule défaveur qui leur a été faite c'est de les avoir accueillis sans le bagage primordial de la langue et le kit indispensable et essentiel de l'intégration !
Plutôt que de remettre sans cesse en projet-phare le soutien aux élèves « défavorisés » qui lèse toujours davantage les bons sujets , ne pourrait-on pas créer l'école du soir (ou d'été) et obligatoire des « parents dépassés » ?
Et quitte à secouer le pachyderme avec brutalité , oublier ce Collège Unique qui a fait davantage pour la déroute des adolescents et le chômage jeune et que toutes les crises économiques successives.
Après une longue maladie , il faudra bien rééduquer le patient handicapé...