Ce long week end de Pentecôte est une concentration des paradoxes et contradictions humaines, qui démontre un véritable dévoiement du sens commun !
Les nouveaux ayatollahs verts font leur coup d'éclat permanent saisissant les évènements naturels pour gonfler leur argumentation partisane et débridée. Fukushima est leur nouveau temple qui abrite les Tables de la Loi Verte. Ils oublient délibérément que c'est la Nature qui a fait là-bas un très gros caprice.
En Allemagne, la culture bio, si chère aux nouveaux prosélytes a déjà fait 30 morts en moins d'un mois. Combien de décès dus aux centrales nucléaires dans ce pays depuis leur installation ? Combien de cancers dus aux émission de scories charbonnières dans ce nouveau paradis éolien qui va nous acheter notre sale électricité pour alimenter les usines Audi, Porche, Mercedes et autres...
Ce week end a vu précisément une concentration de courses automobiles. Sur les routes en longues cohortes où des conducteurs vociférants hurlent à la mort..des radars et sur des circuits où l'on a démolit furieusement les barrières de sécurité et la couche d'ozone ! Tous les pays émergents veulent leur grand prix tandis que les ogres américains continuent de bouffer de l'essence et de la ferraille dans des compétitions gargantuesques et ubuesques où les nouveaux cow boys montent des engins extra-terrestres. Les apôtres vertissimes s'en offusquent-ils ? On ne les voit guère manifester près des circuits et le long des itinéraires de rallyes...
La France du Sud appuyée par quelques bobos branchés tapas-cool s'est pressée dans les arènes pour applaudir ce grand spectacle de tradition inscrit désormais dans le marbre culturel de l'UNESCO. Des bouches ont hurlé olé avant de se rafraichir abondamment en libations très franchouillardes tandis que quelques oreilles bovines sanguinolentes sont allées compléter ces nobles trophées qui font la gloire séculaire de lignées ombrageuses et fières de matadors..
Des patrons-pécheurs partageaient ces belles fêtes, étant désormais interdits d'aller draguer le thon dont l'ONU clame qu'il se fait trop rare pour être consommé ! Ce qui a une conséquence directe dans les villes maritimes devenues conservatoire de grands bâtiments inertes et rouillés. Les goélands , volatiles jalousement préservés et très prolifiques, privés de menu fretin frais, se rabattent en nombre sur les poubelles qu'ils éventrent férocement à la recherche de nourritures alternatives.
Heureusement, « pour l'heure », comme disent désormais les moutonniers porteurs de voix, férus de locutions modernes, la Terre tourne toujours de l'Ouest vers l'Est.
Même si le monde est cul par dessus tête !