Ils y sont allés de leurs vœux! Tous. Les vœux, c'est facile. La formule bien qu'éculée est reprise chaque année avec quelques petites variantes peu notoires. Les vœux , c'est gratuit. Et, suivant le syllogisme le plus fameux, ce qui est gratuit est rare, ce qui est rare est cher, donc toutes ces attentions devraient nous être chères! Elles le seront demain , à n'en pas douter!
Alors que la France se classe au premier rang mondial (chouette!) du pessimisme (merde!) en ce début d'année, ces souhaits multiples et colorés devraient nous rasséréner. Martine Aubry va plus loin qui lance la campagne du care, entendez en français de chez nous du soin, de l'attention, bref du coucounage. Martine se voit en mère Teresa, les autres intervenants se contenteront de nous protéger. A leur manière...
Un seul sort du bois de la langue pour nous promettre du sport, du dynamisme, du ressort: Jean-Luc Mélenchon .
Il a raison! Plutôt que glisser encore davantage dans le marais tiède du paternalisme étatique qui veut continuer de dissoudre les volontés d'entreprise et les audaces, il faut réagir! Halte à la névrose rampante, entretenue par les discours officiels auxquels elle donne du sens.
Après les adresses convenues au peuple, les cérémonies de vœux aux corps constitués vont poursuivre cette énorme farce hypocrite où les auditeurs ne croient pas davantage aux messages que ceux qui les émettent. Juste une bonne occasion de trinquer entre adversaires aux frais du lampiste.
Moi qui n'ai rien de personnel à retirer des billets que je poste périodiquement, je vous adresse à vous, amis et anonymes qui me faites l'honneur de me lire, mes voeux ordinaires, sincères , sans frais, mais avec chaleur...