Nous entrons en glissade vers une pensée verte unique dont le barde populaire Hulot et le chantre gentleman Yann Arthus-Bertrand nous apprennent la musique à refrains forcés. Certes, il se passe quelque chose au Pôle Nord et sur nos contrées. Mais Neandertal connut des cycles climatiques également violents et le sauropode a disparu du sol gaulois où il ne semble pas manquer à la qualité de vie des Jurassiens…
Les gentils écolos sont gommés sur le spectre de la couleur par ces nouveaux prophètes de l'apocalypse qui commencent à s'habiller de vert foncé! Les outrances appelant les débats tumultueux, il n'est pas étonnant que des "négationnistes" (comme C. Allègre) jettent de gros pavés quaternaires dans l'océan émeraude des propos convenables et désormais convenus.
Sur cette mer qu'on nous annonce agitée, le peuple tangue et cherche une vérité d'équilibre. Grenelle en profite pour nous lester au risque de nous faire sombrer…
D'autres, vrais écolos sans le savoir ou le proclamer, affrontent cette mer telle qu'elle est, sur leurs très très petits bateaux et avec la seule ressource motrice de vents versatiles auxquels ils se confient avec humilité mais courage.
Plongés en solitaires dans la vraie nature maritime, ils rencontrent des éléments hostiles, mais aussi des paysages sereins, des ciels azuréens comme des nuées sombres et menaçantes, des objets flottants (des icebergs pour leur petite coque!) mais aussi ces merveilleux dauphins qui soudainement les rallient en bandes joyeuses et primesautières, comme pour leur montrer le cap du succès !
Ces écolos-là sont nimbés de bleu…
http://www.dailymotion.com/video/xast44_dauphins