Malgré les premières interventions de sauvetage urgent des secours nationaux, la tempête économique redouble à l'instar des humeurs du temps! Pour les familiers des tremblements de terre, le désastre majeur survient souvent avec l'"after shock", manifestation secondaire et lointaine du séisme qui parachève les destructions…
Nous sommes dans cette phase monstrueuse d'expectative où toutes les nouvelles manœuvres contre des éléments qui nous dépassent sont marquées du sceau de la défiance par une opinion craintive et sceptique.
C'est alors que les forces politiques d'opposition s'embarquent sur des bateaux pirates pour déjouer, à leur seul profit, la stratégie de l'amiral contre ces eaux tempétueuses et faire claquer leur pavillon défraîchi dans le vent bruyant qui les oblige à hurler pour se faire entendre!
C'est alors que les forces sociales lancent les multiples "boat trouble" de la revendication en espérant surfer sur les crêtes dynamiques de déferlantes démesurées. Ces insubmersibles de la manif sont faits d'une imputrescible charpente taillée dans l'essence publique dont les aléas dramatiques n'entament en rien la pérennité!
Dans la tempête exceptionnelle que nous vivons, les matelots du grand navire France devraient se ressaisir pour manœuvrer à l'unisson . La traversée serait sans doute plus rapide pour tous, qui éviterait les écueils apparents ou immergés, d'autres grands coups de vent et surtout les très grands frais d'une navigation hasardeuse.
Il serait assez tôt pour demander des comptes au capitaine, lorsque le bâtiment aurait regagné des eaux calmes…