… ET DE LONGS MOMENTS DE GRÈVES!

La focalisation sur les évènements mondiaux a pu un instant écarter notre attention de l'actualité nationale qui ne s'est cependant pas égarée sur les chemins de la félicité! Les forces de réaction et d'opposition n'ont pas chômé dès l'entrée dans l'an neuf. L'hexagone s'est derechef boursouflé de pustules syndicales et d'acnés estudiantins malgré le froid et la pluie de vœux coutumiers…

Nos bons députés de gauche  alertes et vigilants ont, dès le retour sur les fauteuils confortables de l'Assemblée, énormément travaillé à l'élaboration d'amendements démonstratifs et cocasses, destinés à couvrir le silence d'un PS toujours en convalescence de son  mal de Reims .

Les lycéens ne comprennent toujours rien à l'économie et au ratio coût/efficacité ce qui est pardonnable puisqu'on leur enseigne le contraire. Le mammouth déjà obèse veut se goinfrer de calories qui freinent sa marche ( la course est oubliée depuis belle lurette!) vers la lucidité. Les mêmes qui admirent champions et vedettes réfutent l'idée de compétition pour eux-mêmes et s'encoconent dans le doux délire d'une société assistée dont ils oublient qu'ils paieront lourdement mais sûrement les intérêts variables, comme un crédit à durée indéterminée!

La Poste ayant repris une activité normale,  dépose aujourd'hui dans ma boîte mes magazines d'abonné de la semaine du 18 au 24 Décembre! Je ne les ouvre pas , cela m'évitera de lire que des mouvements sociaux affectent la distribution du courrier!

La palme revient cependant et encore aux agents de la SNCF, ces champions toutes catégories de la sape,  piliers d'un service publique qu'ils ébranlent plus qu'ils ne le supportent. Les séismes multiples et prolongés qu'ils lui infligent menacent d'un contre-choc brutal et sans doute bénéfique pour les usagers à terme.

Les médias qui avancent complaisamment leur micros vers les syndicats et des voyageurs conciliants commencent enfin à les tourner vers ceux qui sont justement excédés. Mais ils oublient d'expliquer comment une grève tournante par petites tranches individuelles de 59 minutes peut perdurer pendant plus d'un mois sans vrai dommage salarial pour les grévistes et aux seuls dépends des franciliens.

L'arrêt brutal du trafic, sans préavis , comme réponse à des actes de délinquance inflige une punition violente aux clients qui ont payé d'avance le service attendu. Soumis à l'impôt, ils l'ont même acquitté deux fois au travers des budgets régionaux alloués à l'exploitation des TER!

Mais SUD-rail n'en a cure et annonce un nouveau débrayage des agents d'aiguillage. Jusqu'au déraillement total de la SNCF?