On nous a longtemps rabâché ce lieu-commun : les États-Unis sont le Gendarme du monde. État de Loi un tantinet dévoyé lorsqu' il fabriquait de fausses preuves pour aller arrêter le dictateur irakien. Mais la puissance des armes lui permet de s'affranchir d'un consensus onusien dans des entreprises, sous la bannière de la démocratie, dont le ressort est avant tout l' intérêt national, ce qui demeure légitime si la raison l'est elle-même.
Mais, par contagion ou réaction, l'Amérique engage ou implique indirectement des nations tierces dans des conflits qu'elles souhaitent s'épargner.
La crise économique qui secoue le monde a prit naissance là-bas . Elle déverse sur la planète le venin de la défiance et la contagion de la récession. Les autres pays en sont des victimes passives , même si on peut entrevoir des complicités trans-frontières à la délinquance en bande financière désorganisée qui est à l'origine de ce séisme!
Alors se pose le problème de la dépendance mondiale à une seule nation. Si un pays peut décider du sort du Monde, il serait logique que celui-çi ait son mot à dire! Dès lors, l'élection de son président n'appartient pas seulement au peuple américain. La preuve en est que la campagne déborde largement les frontières et alimente jour après jour nos médias, sondages nationaux à l'appui .
Les USA arment les escadrons du prosélytisme démocratique qui veulent convertir la Planète. Soit! Mais qu'il en acceptent totalement les règles pour eux-mêmes en retour!
Je demande ma carte d'électeur du 51ème État, celui du reste du monde…