La crise financière met à l'index les artisans d'une spéculation sauvage. Et l'on demande aux autorités gouvernementales d'abriter les banques et organismes déficients sous l'ombrelle salvatrice de l'État-providence! C'est déjà pour celui-çi une première manière s'amender car il est, lui aussi, membre de cet immense club de la spéculation.
Quelques exemples non exhaustifs de son appétit réel de ressources virtuelles:
l'ISF: Il est fondé sur un patrimoine en grande partie hypothétique que sont les actions et la valeur de l'immobilier . L'impôt est réellement encaissé quelque soit le sort ultérieur de ces biens non réalisés. Si la bourse et l'immobilier dégringolent, que l'on sache, le fisc ne rembourse pas de moins-value!
LOTO et autres jeux de hasard: L'Etat est un grand collecteur d'impôt sur la promesse très aléatoire d'un gain au bout du billet. Plus immoral on meurt!
DETTE: Depuis l'instauration, il y a environ 40 ans d'un déficit budgétaire récurent qui empile une dette massive, l'idée que l'inflation la grignoterait année après année a trouvé un obstacle déterminé avec la BCE dont la mission est précisément de la juguler. L'Etat-spéculateur est pris la main dans la bourse!
BUDGET: Chaque budget annuel est fondé sur une croissance économique systématiquement optimiste. Cette forme de spéculation sur le court terme illustre à elle-seule la manigance au profit. Certaines des recettes sont virtuelles mais les dépenses bien réelles! N'est-ce pas un agissement que le Président a reproché publiquement et fortement aux pourvoyeurs de faillite?
Espérons que l'État entendra enfin ce que proclame le Président!