La semaine passée aura offert des couvertures épicées à tous les média. Cécilia et Rugby se partagent les "une" et le chant du coq est fêlé. Les commentateurs politiques deviennent les pigistes de la presse people et les reporters sportifs les croque-morts de la fierté nationale!
Lisbonne , grande messe européenne, a été occultée pas cette agitation domestique et anecdotique. Cependant on oubliera vite cette Coupe du monde, et les déboires conjugaux d'un président, en le montrant vulnérable, le rapprocheront du français moyen.
Les mémoires retiendront Octobre 2007, cette nouvelle avancée dans la construction de l'Europe et nos petits enfants en apprendront la date dans leur livre d'Histoire. Si les chroniques sont explicites, elles relateront le rôle primordial de Nicolas Sarkozy en soulignant son talent et sa pugnacité de talonneur, lesquels firent grandement défaut à une équipe tricolore qui ne méritait pas le Stade de France…
Lisbonne à 27 valait mieux que Paris 2007!