Laissant la Borne traiter des petites affaires nationales, le Président français part en Chine pour une visite d’État de trois jours. Rien de tel qu’une posture internationale et une rencontre avec un nouveau grand de ce monde pour redorer son image de stratège des nouveaux temps.
Entre le jaune des Gilets et celui de Pékin, et entre le rouge de la CGT et celui du drapeau chinois on comprend l’attirance de l’artiste Macron...
Bien que peu commenté encore par les médias, accrochés à la grande et continue turbulence des rues, on croit savoir que ce voyage a pour objectif premier la guerre en Ukraine, intention indiquée par l’Élysée avec cette déclaration quelque peu sibylline si l’on ne l’entend pas dans le bon sens:
"La Chine est le seul pays au monde en mesure d'avoir un impact immédiat et radical sur le conflit, dans un sens ou dans l'autre".
On comprend mal alors pourquoi il est accompagné de chefs d’entreprises. Seraient-ils des acteurs indirects du support de la France à l’Ukraine ?
Une autre personne, une femme importante, l’accompagne. Non ce n’est point son épouse, pourtant experte en relations mondaines et actrice des pièces jaunes, mais la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Faire-valoir ou caution européenne, auprès de son hôte, le puissant Xi Jinping, les comptes-rendus que l’on attend seront précieux à la compréhension impatiente de cette importante visite ?..