Ce sont ces nouveaux partis qui vont qualifier les candidats pour le premier , et sans doute encore davantage pour le second tour des présidentielles prochaines.
En 2017, l’abstention était déjà le second parti de France avec un taux de 25,5 %. En ajoutant les votes blancs, des expressions très déterminées par leurs auteurs, – et sans compter les nuls - ce fut plus d’un tiers des électeurs - exactement 31,8 %- qui refusèrent les deux finalistes !..
Résultat, Macron fut péniblement élu par 43,6 % des volontaires, dont beaucoup avaient sans aucun doute choisi le vote « contre » pour éliminer sa concurrente..
Déjà, pour le prochain scrutin, les enquêtes d’opinion laissent présager jusqu’à 30 % d’abstention . La campagne circonscrite et les évènements ukrainiens donnant des bonus au sortant, compromettent un tantinet la maturation des opinions avant l’échéance du 10 avril.
La posture et personnalité des candidats seront sans doute plus prégnantes dans les choix de l’isoloir, que les options de gouvernement mal entendues ou mal digérées ?
Les combinaisons , petits arrangements de circonstance et tentatives d’alliances pour le second tour risquent bien de qualifier les contre comme les utiles s’ajoutant aux muets et aux exaspérés pour pousser en toute mollesse un « gagnant » vers le tapis rouge de l’Élysée…
D’aucuns réclament le retour à la proportionnelle pour le Parlement : c’est déjà à l’essai pour la présidentielle !
Gérard Larcher président du Sénat s’interrogeait lui-même il y a quelques jours, sur la légitimité de la réélection d’un président-candidat dont la campagne était celle de Russie et non celle de France…
À quand une grande réforme constitutionnelle pour donner à tous les nouveaux courants populaires la place qui devrait leur revenir , au bénéfice de cette démocratie exacerbée ?….