Encore un caillou jeté dans la mare française aux contradictions, qui déborde!
Parmi les propositions prolifiques de la Convention pour le climat ( vous savez cette petite assemblée démocratique de 150 citoyens parfaitement inconnus) il y avait, entre-autre, celle de taxer les automobiles en fonction de leur poids !
La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, très favorable à cette belle idée et qui avait déposé un amendement dans ce sens l’an dernier, est repartie au baroud verdâtre pour le budget 2021.
La bronca des professionnels de l’automobile évidemment opposés à ce projet a fait plus de bruit qu’un gros cul ! Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire les a entendus et (pour l’instant ?) met son veto a cette nouvelle pression fiscale…
En outre , parmi les incongruités de cette idée, il y a le fait qu’à dimension égale, une voiture électrique est plus lourde que celle classique équipée d’un moteur thermique ! Les fiers possesseurs de ces voitures modernes auraient pu dire avec rancœur« merci Pompili » !
Paradoxe qui s’ajoute à celui de réduire la part d’électricité d’origine nucléaire ( la moins chère) alors que le besoin de cette énergie ira croissant pour subvenir à l’insatiable appétit des lourdes et encombrantes batteries…
Dans les turbulences du climat politique , le bon sens resurgira-t-il un jour opportunément et miraculeusement ?...