Tandis que les grabuges urbains se renouvellent avec ponctualité, Macron ( vous savez, l'ultime gardien de l'ordre public) fait les honneurs du château d'Amboise au président italien. Motif, le 500ème anniversaire de la mort de Léonard de Vinci le célébrissime toscan invité par François 1er et accueilli sur les terres de Touraine où il finira sa vie trois ans plus tard.
Le génie avait traversé les Alpes en 1516 à l'âge avancé pour l'époque de 63 ans (début de la retraite méritée et heureuse dans notre société) avec la Joconde dans ses bagages. L'avion qu'il avait déjà imaginé n'était pas encore là pour une migration plus rapide et moins dangereuse...
La Renaissance, propice alors à un monde nouveau , est confisquée derechef par notre président pour la promotion du sien. Entendez son « nouveau monde » inversion lexicale qui confère toute la modernité au projet.
D'ailleurs et ce n'est pas un hasard, la liste pour LaRem pour les européennes, conduite par la désormais célèbre Loiseau (de bonne augure en dépit de ses cafouillages de gazouillis ?) est baptisée Renaissance !
N'est-ce pas superbement subtil et terriblement porteur ?...
C'est sans doute pour mieux signifier la novation audacieuse imaginée pour l'Europe et créer la surprise, que le programme de cette liste n'est toujours pas révélé à ce jour ?
D'ailleurs, le soutien du génie scientifique du Clos Lucé, visionnaire dans tous les domaines, en particulier de la troisième dimension, est renforcé par l'appel à notre charismatique astronaute, Thomas Pesquet qui, lui, a frôlé les étoiles.
Près de 200 jours dans l'espace à 450 km d'altitude, et passant 15 fois par jour terrestre au dessus de nos têtes, il a suivi la campagne présidentielle et l'élection de Macron avec forcément du recul et de la distraction, hors l'agitation terrestre des grands meetings...
Retenu dans son ISS jusqu'au 2 juin 2017, a-t-il voté ? Si oui, forcément par procuration..
Cependant, figure emblématique et témoin de cette Europe spatiale qui réussit, il est pour notre européiste convaincu une caution moderne et vivante, au demeurant plus volontaire que l’ancêtre du XVIème siècle...