Il s'est passé quelque chose d'important à l’Élysée. On a pu le constater avec l'adresse du président aux Français hier-soir.
Plusieurs hypothèses se font jour dans l'obscurité de la performance.
Soit les chargés de communication, trop jeunes et par trop brouillons, se sont emmêlés les pieds dans les fils des projecteurs en lui apportant ses feuilles pense-bête modifiées à la hâte au dernier moment, l'emploi du temps du chef d’État, particulièrement dense en ce moment, l'ayant contraint de s'en remettre à des gratte-papier pour son discours.
Une autre hypothèse pourrait être que, précisément, trop de lumière aurait pu aveugler l'acteur et l’empêcher de lire les feuillets raturés déposés sur la table et dont il n'était pas l'auteur.
On peu autrement imaginer que Brigitte, plutôt absente du panorama « people » depuis quelque temps, jalouse un mari trop en lumière et pourrait avoir soudoyé l'électricien de service pour baisser la tension...
Une raison beaucoup plus plausible et noble, que nul média n'a abordée, est en réalité une caution ferme apportée à son nouveau et seul ministre d’État!
En effet, l'écologie devient, dans le nouveau gouvernement, la clé de voûte de sa politique, quand bien-même ce sujet n'a pas été abordé durant l'allocution inhabituellement courte.
Marquer ce soucis d'économie d'énergie par l'exemple d'un symbole fort et inattendu est une remarquable stratégie qui a échappé naguère à nombre de ministres, chantres du climat sous le feu de puissants projecteurs sollicités et bienveillants.
Seulement, pour que le message subliminal ne reste pas en demi-teinte , il eût été opportun que les effets latéraux enluminant malencontreusement les boiseries dorées du palais ne soient pas aussi vifs!..
La tribune présidentielle mérite un professionnel de la mise en scène novateur bien qu'aguerri, pour éclairer l'avenir du nouveau monde à la française...