Tout le monde sait désormais que les sondages sont comme les ballons sondes : plus ils montent vite, plus ils se gonflent et paf, soudain ils éclatent !..
Les médias, échaudés par des précédents récents, devraient se montrer prudents. Et cependant les voilà qui commentent , avec leur "rositude" congénitale, la montée en flèche du candidat Hamon et la stagnation dans son marais de sympathisants de Fillon.
De quasi vainqueur , il y a peu, après les primaires de la Droite, ce dernier est rétrogradé au rang de petit challenger, relégué aussi derrière l'ectoplasme Macron qui enflamme ses auditoires de déclamations creuses.
Parmi les 1001 personnes « représentatives de la population française » ( et en particulier surtout le 1 ?), deux sondages récents différents bousculent les chiffres. Je suppose que l'échantillon n'est pas le même selon les instituts, ce qui confirme l'hétérogénéité des résultats , et jette un doute justifié sur la prétendue « représentativité » de chacun . Vous-même, avez vous fait partie un jour de cette honorable sélection ? Moi, jamais !
Je relève dans cette bousculade de pourcentages que le candidat de la Droite a perdu en « adhésion » , mais conserve un haut niveau de « sympathie » !.. Ça veut dire quoi exactement ? Devant l'urne, est-ce la sympathie qui gagne sur l'adhésion, ou l'inverse ?
Dans le même maelström sondagier, Hamon, le souriant candidat de la « Belle alliance » dite « populaire » recueille 33% de soutient en même temps que de sympathie. Mais il n'est pas sûr que la question posée soit la même...
Il reste 9 semaines avant le premier tour de l'élection. À raison d'une moyenne de trois sondages hebdomadaires, cela ne fera jamais que 27000 citoyens consultés, pour autant qu'ils soient différents à chaque fois. Ce dont je doute car si chaque institut a son bon échantillon soigneusement sélectionné, selon de mystérieuses procédures, il doit le conserver avec jalousie et méfiance !
Face aux 2,913 millions de voix qui se sont portées sur François Fillon lors du second tour des primaires, c'est peu prétendre que tout ce branle-bas médiatique n'est pas très inquiétant !
Et puis, les justiciers à carte de presse qui recherchent des scoops vont se fatiguer. Déjà le Canard vise une autre cible avec un prétendu « remake » de phobie administrative.
Au fait où en est le premier atteint par ce virus ?