Dans mon édition précédente, je risquai un scénario avec une question hypothétique. La réalité des faits n'a pas eu besoin d'une adresse de journaliste au candidat Sarkozy, brutalement et étonnement battu. Avec une certaine hauteur matinée de retenue et humilité , rares chez lui, celui-ci a annoncé son soutien à Fillon, l'homme-fusée qui a défait tous les pronostics!
En finale, Juppé, le préféré des sondeurs, dépités et désavoués, se retrouve face à François, le bon, au lieu de son ennemi préféré.
La politique n'est pas un fleuve tranquille! Mais dans ces temps de météo déboussolée, les Français ont démontré qu'ils savent ramer intelligemment, si nécessaire à contre-courant, en évitant les pièges médiatiques...