Un grand concours gratuit du PFG ( Pour Puzzle Français Géant, à ne pas confondre avec Pompes Funèbres Générales ) va être lancé prochainement sur la toile, ouvert à tous les citoyens et résidents. Le vainqueur recevra le prix (unique) en mai 2017 consistant en la franchise totale d’impôts et taxes (directes, indirectes et territoriales) pour l’année en cours. Cet heureux gagnant fera l’objet d’un examen fiscal préalable et approfondi, sous contrôle d’un huissier de Bercy, afin d’être assuré de la loyauté totale de son débiteur provisoire. S’il n’est assujetti à aucun impôt direct, il recevra un crédit d’impôt correspondant aux TVA acquittées lors de ses différents achats, sous forme de chèque ou par dérogation expresse en liquide, s’il ne possède pas de compte bancaire en France.
L’enjeu sera de recomposer la carte de la société française citoyenne et solidaire, comprenant tous les territoires ultra-marins, et dont les principales pièces seront les suivantes :
- une pièce majeure et centrale, représentant le montant de l’IRPP (pesant 75 MDS € en 2015)
- 17 millions de pièces bleues (pour les foyers qui paient l’IRPP). Parmi ces éléments, 1 700 000 colorés en bleu foncé, (représentant ceux qui cotisent pour 74 % de la facture)
- 19,5 millions de pièces roses (pour les ménages qui ne paient pas l’IRPP), avec une teinte partagée entre ceux qui votent (foncé) et ceux qui ceux s’abstiennent (clair)
En outre, parmi cette seconde famille nombreuse, des nuances distingueront :
- X pièces (chiffre très variable, affiné lors du lancement) pour les allocataires du RSA
- Y pièces (idem ci-dessus) pour les éligibles à la CMU
- Z pièces (Nombre aléatoire, fixé arbitrairement lors du lancement) pour les bénéficiaires de l’AME
- Une pièce « bonus », si l’on peut dire, représentant le déficit réel du budget français de l’année en cours (83 MDS€ en 2015) complétera le puzzle, à choisir entre 42 offres (correspondant aux nombres d’années budgétaires marquées par un déficit ininterrompu)…
À n’en point douter, ce concours va passionner ceux qui ont le plus à gagner, à savoir les contribuables qui donnent le plus. Encore faudra-t-il que tous ne soient pas partis en exil au Portugal ou sous d’autres cieux aussi légers…