L’exception française éclate à la face du monde avec un rebond nouveau qui place notre pays à l’apogée de la Culture. Manuel Valls l’a confirmé Jeudi aux sceptiques et ronchonneurs dans une déclaration inhabituelle dans son style et particulièrement persuasive dans son objectif !
Grand musée ouvert au monde qui va rappliquer dans l’Hexagone avec des centaines de millions de visiteurs, grâce au syndicat d’initiative installé au Quai d’Orsay par Fabius, la France s’enorgueillit plus que jamais de ses multiples créations culturelles qu’elle offre avec une grande générosité au peuple en pressante demande, mais également à nos amis étrangers plus que jamais séduits et enthousiastes ! Le discours huilé, pour ne pas dire sirupeux du premier Ministre a justement rappelé à notre fierté chauvine les bienfaits de l’innovation culturelle tricolore sans oublier de mentionner à registre bref, les conséquences triviales, mais appuyant sa démonstration, sur les économies locales…
Il a cependant retrouvé son style personnel, alternatif et hâtif, pour tenter de justifier la faible incidence de la prise en compte du « différé » par l’État. Pour faire simple c’est le prix que va payer le gouvernement (pardon les contribuables) pour tenter de satisfaire les parties concernées sans renier sa parole. Les réactions des plus bruyants qui manifestent sans intermittence depuis plusieurs jours ne semblent pas indiquer que l’objectif soit atteint. C’est même tout le contraire. Décidément la gauche devient très gauche avec sa dégauchisseuse à conflits.
Certes, trois personnalités vont se pencher sans discontinuer sur cet important défi de satisfaire les impétrants et sauver la Culture et ses saltimbanques hautement subventionnés Py, Ribes, Torreton et Cie, soutenus par l’inoxydable Lang et l’indécent Bedos. Mais en attendant, la « solidarité nationale » doit s’exercer déclare-t-il, qui va compenser, jusqu’en 2017, la solidarité interprofessionnelle en grande souffrance! C’est un peu comme si on demandait à la MSA (Mutualité Sociale Agricole) d’abonder le déficit de la SNCF…
Si par grande surprise ou quelque nouveau cadeau (pourquoi ne pas demander à General Electric un mécénat obligé comme ticket d’entrée chez d’Alstom ?) les intermittents reprennent leur laborieux et indispensable travail et que le désastre estival soit endigué, la France pourra s’adonner sans retenue aux délices multi culturelles et traditionnels de la saison , jouir des extases musicales dans les recoins les plus reculés de l’hexagone et procéder dans un enthousiasme populaire de plus en plus expressif vers la finale de la coupe du monde de football…
« La Culture c’est ce qui reste quand on a tout oublié », en particulier de régler ses dettes…