Dès après son élection, François Hollande s’était envolé pour les Etats-Unis d’Amérique pour une visite au plus ancien et fidèle allié de la France.
Cette fois-ci, son ami Barack l’a invité pour une visite d’Etat, grand honneur pour la France, et très grand bonheur pour son président ! Sortant des embrouillaminis, couacs et manifestations érupives hexagonales, il s’est montré tel qu’en lui-même, heureux, souriant, débonnaire bien que solitaire. Presque comme à Tulle, le nœud papillon en plus et Valérie en moins….
Le protocole américain a su gérer un invité célibataire, ce qui constitue une vraie révolution dans les usages internationaux et qui fera date jusqu’à une prochaine où, par exemple, un couple présidentiel homosexuel foulera le tapis rouge des grandes cérémonies internationales. La voix des feuilles people s’est du même coup éteinte et sa dernière compagne totalement passée aux oubliettes en attendant son livre de mémoires hollandaises….
Arrivé social-démocrate en demi-teinte, suite à ses discours de début d’année, il est reparti quasi néo-ultra-libéral, après sa visite dans la Silicone valley et sa rencontre avec ces entrepreneurs français délocalisés et florissants. Accolade burlesque avec le promoteur des « Pigeons », adresse ironique mais souriante au président du Medef, manifestation d’empathie avec la communauté des start-up tricolores.
On rêve de retrouver notre président dans les mêmes dispositions à son retour, en dépit du décalage horaire…
USA One: Mai 2012