Un sondage récent, venant après plusieurs articles dans des medias différents sur le sujet, indique une approbation massive au choix fait par des jeunes de s’installer à l’étranger.
Certes ce ne sont pas l’Humanité ou Libération qui ont questionné leurs lecteurs..
Beaucoup de familles sont désormais témoins directs et peuvent apprécier au près les différences de cheminement entre jeunes aussi dynamiques les uns que les autres, ceux qui choisissent l’expatriation pour assouvir pleinement leur ambition et ceux qui tentent, comme un défi, de vaincre le labyrinthe administrato-fiscal pour créer une activité en France.
On pourrait objecter que, formés dans les écoles françaises, tous se devraient de fournir à la communauté le juste retour que celle-ci mérite de son investissement. C‘est oublier qu’ils ont pour beaucoup complété leur cursus par des séjours –peu ou pas aidés- à l’étranger, ouvrant de ce fait leur esprit au vaste monde tel qu’il est, en même temps qu’ils se forgeaient un jugement pragmatique sur les véritables enjeux professionnels de leur génération.
Ces trentenaires dynamiques qui partent au au-delà de la ligne Maginot tenue par les reîtres de Bercy aux ordres du Chef des Armées fiscales, ne sont ni des traites à leur pays ni des forcenés de l’exil économique. Ils sont d’abord réalistes et surtout loin de se laisser aller à un fatalisme paresseux et assisté. Non seulement ils méritent les encouragements, mais ils donnent de l’espoir à leurs proches !
Car n’en doutons pas, beaucoup reviendront tôt ou tard en France, que ce soit par nostalgie, attaches profondes et sentimentales ou tout simplement pour rebondir avec succès dans l’Hexagone, armés d’une expérience déterminante. Ils auront eu doublement raison si par grand malheur à leur retour, ils constataient que la guerre suicidaire du ministre Peillon contre les filières d’excellence au profit des éternels « défavorisés » aurait été menée à son terme !
Le devoir de « récompense » à l’égard de leur pays sera de mobiliser les énergies encore vivantes pour insuffler un nouveau dynamisme et reconquérir les friches laissées par des années de culture complice contre l’ « ultra libéralisme », ce slogan tellement éculé par les perroquets adeptes de l’état-providence et de la pauvreté pour tous.
Un exemple public nous est donné par Denis Payre*, ce créateur d’entreprise qui après une réussite internationale affirmée est apparu soudainement dans le débat politique et a créé un mouvement destiné à redonner un élan positif à l’économie. La détermination teintée d’arrogance qu’il manifeste sur les plateaux le doit autant à ses convictions claires et ses objectifs affirmés qu’à l’incompréhension atavique que la plupart des interviewers formatés contre la langue de bois de leurs interlocuteurs politiques habituels lui réservent, usant des questions saccadées et de doutes péremptoires destinés à déstabiliser..
Il devrait être écouté avec beaucoup plus d’humilité et d’intérêt, comme tous ces jeunes Français qui gagnent et qui feront regagner la France quand ils la regagneront!
* Son mouvement: Nous Citoyens