La réforme fiscale lancée par surprise par le premier Ministre fait déjà consensus dès les premières rencontres avec les porte-voix sociaux !
Tous sont d’accord pour faire casquer les « riches » et diminuer la charge des travailleurs exploités. C’est le B-A-BA de la justice sociale, fondement de cette cohésion qui renvoie aux « autres » le poids de l’impôt justement réparti..
La progressivité de l’impôt n’est remise en question par personne. Les fortunés ne sont pas invités à la table de Matignon et ne s’expriment donc pas. D’ailleurs ils sont déjà en train de plier bagages, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, étant sans doute en retard de lecture de leur dernier avis du Fisc.
Quasi-unanimité également pour refuser l’imposition à la source. Non, mais, imaginez que le patron mette son nez fureteur et dans vos affaires intimes ? Il pourrait en rajouter à ce que vous publiez déjà sur les réseaux sociaux depuis votre PC professionnel ! Atteinte gravissime à la vie privée.
Pour beaucoup, le patron c’est l’État ou ses sous-taitants territoriaux. Ce pourrait être encore pire, car il pourrait découvrir des fonctionnaires qu’il n’a toujours pas recensés !
Mais le consensus le plus large vient de cette sagesse populaire qui entend bien que cette réforme se traduira par une augmentation globale de la contribution. Et comment le voisin, celui qui paye, vous enrôlera finalement dans cette funeste cohorte des « nantis ».
Une voix contestataire vient cependant perturber cette belle unanimité initiale, celle de François Bayrou, homme libre, dégagé de toute pression morale ou politique qu’impose un mandat électif. Mais il n’a pas bien compris le débat. Il prétend que l’on doit s’attaquer aux dépenses, et ce n’est absolument pas le sujet !
Merken Sie sich, comme dirait Jean-Marc: On aurait du se méfier!