Dans le feuilleton syrien, chaque épisode renvoyait à un nouveau rendez-vous. Les nouvelles avancées diplomatiques impromptues entre Russes et Américains viennent de larguer l’acteur français loin derrière, encore embarqué dans sa frégate louvoyante. Malgré de nouvelles déclarations véhémentes du Quai et de l’Elysée qui tentent de ramener un peu de drisse à eux, les dés se jouent désormais par tablettes Nintendo-rouges entre Kremlin et Maison Blanche.
Les commentateurs informés imputent à John Kerry, l’idée du contrôle international des armes chimiques syriennes, et que le ministre russe des Affaires étrangères aurait reprise de volée pour l’exploiter à son compte ? Cet échange lobé par-dessus la France bouscule les plans d’attaque punitive et renvoie les congressmen américains à leur débats coutumiers..
Et Hollande à sa tenue civile !
Mais une conséquence perverse se fait sournoisement jour. La focalisation sur les dépôts d’armes syriens occulte les faits et méfaits ordinaires de la guerre civile (avec « armes conventionnelles ») qui va se poursuivre derechef à l’abri des suspicions et menaces étrangères…
Déjà on suit devant l’écran de nouvelles investigations. Certaines séquences d’envoyés spéciaux ont changé de camp et l’on nous fait vivre désormais avec les soldats gouvernementaux dans leurs opérations de nettoyage et de reconquête….
Poutine aurait-il tourneboulé l’Occident ?...
A moins que ce soit l’intervention de François, celui de Rome !