Les chiffres dont nous assaillent les sondages et les médias sont comme un carrousel fou qui, après les responsables, nous font tourner la tête !
Deux sont à retenir aux extrêmes de ce déluge mathématique.
Le premier, 23% est la cote positive du président à la date du 25 septembre. Cette précision est importante étant donné la mouvance rapide des opinions très stimulées actuellement dans leur expression négative. Cela signifie environ 72% de mécontents si l’on accorde 5% à ces citoyens qui s’en contrefichent et que les instituts de sondages nomment « indécis ».
Le second, 96% est le taux annoncé pour 2014 de la dette par rapport au PIB. Ce qui veut dire en clair que la somme due à nos créditeurs, environ 2000 milliards €, représentera (provisoirement) un an de la production française ! Depuis plusieurs mois, on ne fait plus mention des critères AAA des agences de cotation bien qu’un de ces « A » ait disparu dans la décrépitude économique. Mais on nous a rassurés, la France est qualifiée d’un haut niveau de confiance par les traders, et nous empruntons donc à un taux défiant toute concurrence !
C’est pour cela qu’il ne faut pas s’en priver !
François Hollande est doté d’une remarquable qualité, située entre optimisme benêt et cécité congénitale. Il ne voit pas ces chiffres, trimbale sa silhouette empruntée de voyages officiels en promenades amoureuses, et promet aux Français des lendemains qui gazouillent et des surlendemains (2025, rien que ça !) qui ré-enchanteront le rêve…quand il sera à la retraite sur le plateau de Millevaches.
S’il n’entend pas la rumeur de la rue, il ne parait pas douter de son gouvernement qui bourlingue pourtant sur une mer agitée. Entre ceux qui serrent au près par tribord, et d’autres qui choquent, l’empannage menace avec des coups de bôme fatals. Batho en a déjà fait les frais en passant par-dessus bord !
La question des Roms menace désormais de mener une partie de l’équipage à la mutinerie. Valls, qui a soudainement accaparé le porte-voix, fustige le laxisme et la mollesse et appelle à l’offensive contre ces nouveaux pirates !
Nicolas Sarkozy avait raison quand il lui suggéra de rejoindre son gouvernement. La France a perdu 5 ans contre les occupations sauvages..
Le Président est toujours content, mais pour combien de temps ?...