Capharnaüm, ramassis, fouillis, amoncellement, fatras, gabegie, pot-pourri, bazar, méli-mélo, confusion, polémique, chambardement, scandale, tumulte, pile, sont les multiples faces et synonymes de l’incohérence à la française !
Le point d’orgue, paradoxe extrême, est atteint cette semaine, et confirme cette nouvelle particularité nationale élevée au rang de doctrine marquée du double sceau de la Garde éponyme et de son protecteur élyséen.
Tandis que le Président veut « punir Bachar el-Assad », il donne quitus à la ministre de la Justice pour mettre les délinquants à l’air libre. Resserrer le verrou international autour de la Syrie et élargir les condamnés de droit commun (autaire). Voilà une politique dynamique et originale!
Dans la confrontation Taubira/Valls, celui-ci a été mis au pied du mur tandis que celle-là peut enfiler le bracelet de la victoire en même temps qu’à la cheville de ses chers protégés pénitentiaires.
Le Droit d’ingérence qui s’est mué en Devoir d’intervention place désormais François Hollande au Panthéon des fauteurs de guerre. Ce qui ne peut manquer de perturber ses électeurs, parmi lesquels les pacifistes verts et autres antimilitaristes pris la main dans le sac nauséabond de la compromission électoraliste. Ils votent des réductions de budget des armées mais plaident l’engagement militaire, la main sur le cœur et la conscience humaniste en paix…
Que chacun le sache bien : un mort par gaz vaut 1000 tués par munitions "classiques" ! Plusieurs lignes rouges ( ??!!) ont été franchies à maintes reprises et dénoncées avec force déclarations péremptoires, mais c’est la dernière, intolérable, qui compte !
En attendant la royale intervention de notre frégate anti-aérienne et la brutale rafale de nos chasseurs-bombardiers, observons la progression des démocraties dans les pays arabes, après leur onction par les occidentaux….
Et rendez-vous après la bataille !