L’An II de François Hollande commence par de violents virages sur le cap du changement!
Les augures météorologiques ne manquent pas et ne sauraient nous tromper. Lors de sa joyeuse investiture en Mai 2012, une bruine primesautière brouillait légèrement ses lunettes sur les Champs Elysées. Ce mois-ci, c’est par des trombes impétueuses que débute la révolution du quinquennat !
L’offensive annoncée lors de sa conférence de presse est illico marquée par cette complicité du temps qui confère un soutien allégorique au message altier !
Trois heures de fermeté, non dénuées de l’habituel humour rusé, ont révélé quelques vérités et intentions que des sondages fantasques semblent ignorer :
-l’Europe a trouvé un nouveau leader qui va la conduire contre son gré et la résistance de certains chefs d’états, vers la prospérité !
-Le remaniement gouvernemental n’est pas aux ordres de la rue ou des médias.
-Le chômage n’est pas une hydre indisciplinée mais un faux monstre vaincu par la méthode Coué, puissance avérée !
-La simplification administrative, immense révolution dans la tradition nationale, va « booster » l’exécution des décisions qui font le pied-de-grue aux portillons de bureaux tatillons et redondants. (Je croyais naïvement que silence de l’administration valait déjà licence de procéder, mais je me trompais sans doute à mon seul profit*)
La publication au Bulletin officiel de la Loi sur le Mariage pour tous, dès la décision arrêtée par le Conseil constitutionnel a confirmé la fermeté du Chef d’État, telle qu’il l’avait martelée, à sa manière un tantinet anaphorique, devant le parterre de journalistes attentifs et de ministres recueillis (excepté Laurent Fabius, subissant ses décalages horaires)
Cette étonnante simultanéité dans un ordre républicain qui d’ordinaire se plait aux délais me laisse à penser que l’Imprimerie nationale avait fait tourner les rotatives avant-même que les « Sages » aient conclu ? Et un esprit chagrin, à la Boutin, me suggère que leur conclusion avait été anticipée par une garde des Sceaux très perspicace, ou très influente !
À moins qu’il ne s’agisse de la première et symbolique application de cette simplification administrative illustrant si opportunément la nouvelle maxime oxymorique et dynamique du Président de l’An II :
« L'unique chose stable c'est le mouvement, partout et toujours"…
*Lisez-vous les mêmes quelques lignes que moi sur: http://www.service-public.fr/