Une caste de fonctionnaires, que la sagesse, la probité et surtout l’impartialité devraient élever au-dessus des tribulations et chamailleries partisanes ou corporatistes s’est distinguée avec un « mur des cons » qui pourrait s’assimiler au jeu de massacre des foires anciennes, n’était la permanence de la vindicte murale*.
Ces syndicalistes de la fonction judiciaire, sans doute jugulés par les impératifs publics dans l’exercice de leur charge puisqu’ils ont prêté serment de neutralité et de modération, se défoulent dans l’intimité de leur antre de faux potaches en éructant leur déplaisir, voire leur haine envers ceux qui attentent à leurs convictions républicaines !
Les citoyens déjà fort ébranlés par l’arme de sanction à double tranchant de la justice ordinaire - coté émoussé pour les malfrats, coté aiguisé pour leurs victimes- voient le fléau régalien déséquilibré menacer leur tête de présumé coupable…
Ce mur des cons est une véritable muraille de la connerie qui offense gravement la République ! Elle part de l’Ecole Nationale de la Magistrature de Bordeaux, bouillon de culture des bactéries de gauche et s’étend jusqu’à Paris en transitant par quelques palais régionaux. Le soutien des cégétistes et de Mélenchon aux « camarades » du syndicat de la magistrature enfonce encore davantage ceux-ci dans leur décharge fielleuse !
La garde des Sceaux a manifesté une réaction bien molle à cette grave entorse à l’indépendance de la Justice dont sa famille politique se fait pourtant apôtre zélateur et engagé.
C’est elle-même qui rappelait lors d’une visite à l’ENM :
« Il est essentiel pour l’État de veiller à ce que la magistrature soit perçue dans la société comme étant une mission élevée, forte, qui doit être respectée et soutenue »
On ne peut que souscrire à cette sentence en rappelant que pour être respectée, la fonction se doit au premier chef, d’être respectable !
* Depuis, détruit à la hâte, ce qui fait disparaître l‘objet et la preuve du forfait !