Deux députés UMP (Marc Le Fur et Franck Gilard) vont déposer une proposition de loi constitutionnelle visant à supprimer le Conseil économique, social et environnemental, le CESE.
Enfin, l’opposition « constructive » se réveille avec une proposition réaliste et justifiée pour réduire les déficits en remettant en cause des institutions onéreuses autant qu’inutiles. Un premier pas qui aurait pu être le début d’allégements structurels déterminés sous le précédent quinquennat ?...
Le CESE, ce machin à but non lucratif, est une sinécure confortable pour les 233 membres désignés par les organisations représentant les « Forces vives » de la Nation. 30% de ces membres sont délégués par les syndicats, forces particulièrement vives en matière d’agitations sociales et de sape des entreprises, sous prétexte de maintien des emplois.
Le CESE, organisme consultatif travaille puis rend des avis qui sont quasi irrémédiablement et immédiatement classés aux archives nationales !
Il est doté d’un budget de 40 millions d’euros par an. La rémunération brute mensuelle des membres est de 3 700 euros.
La suppression du CESE, avec celle de ses 26 petits frères en régions ferait économiser quelque 100 millions d’euros à la collectivité.
Comme l’autorise une modification récente de la Constitution lui concédant un peu plus de crédit, le collectif « La Manif’ Pour Tous », l’a saisi avec une pétition des opposants au mariage homosexuel ayant recueilli 700 000 signatures, excédant de 200 000 le nombre nécessaire à sa réception.
Il l’a jugée irrecevable !
Ce qui est irrecevable pour le citoyen, c’est le maintien tranquille et incontesté des institutions, agences, comités, commissions, retraites discrètes et autres pantouflages que s’attribuent à tour de rôle les acteurs de la vie politique et sociale, quand le navire de l’Etat louvoie vers l’iceberg de la récession qui pourrait être celui du grand naufrage !
Oui, il faut dissoudre le CESE, grappilleur coûteux de la République !
Retour sur le passé: NS aurait DU le faire!