Nicolas Sarkozy, candidat, est enfin entré en campagne !
L'exercice est délicat qui consiste à changer de costume plusieurs fois par semaine , voire par jour . Passer de la posture de président au rôle de challenger est un exercice d'équilibriste où les opposants ne ménagent pas leurs coups de gaffe pour le déséquilibrer ou jeter de la confusion dans le jeu démocratique.
Dimanche, à Marseille, lors de son premier meeting de campagne , le candidat a volé l'applaudimètre au président et comblé les nostalgiques de 2007. Faire agiter les drapeaux et vibrer les cœurs sur de nouveaux et virils couplets mais avec les doux refrains de la chanson France fut un exercice de scène émouvant...
Que des mots disent ses pourfendeurs ? J'ai entendu de puissantes propositions qui font acte de l'écoute de cette France profonde qui n'est plus tout-à-fait silencieuse et passive . En 2007, Ségolène Royal disait « entendre la voix de ceux qui ne s'expriment pas », incantation jubilatoire de sa « Démocratie participative », qui l'a envoyée en Charente ! En 2012 les citoyens ont assez exprimé leur « ressenti » pour passer par dessus les tranchées de censure des corps intermédiaires et des Lignes Maginot du politiquement correct.
Oui, les Français veulent du courage et encore du courage pour moderniser les institutions plus encore qu'il a déjà été fait durant le quinquennat écoulé. La Justice dont se drape le candidat de gauche n'est qu'un costume de comédie et la Vérité qu'il évoque si volontiers n'est qu'une d’agrafe fragile pour maintenir en campagne son fragile vêtement de printemps. L'habit de président doit être assuré de coutures solides résistant aux chocs et tiraillements imprévisibles !
Oui, j'ai envie de répondre à l'appel de Nicolas Sarkozy lancé en clôture de son discours !
Dans le rétroviseur: Dame Ségojeanne